11 novembre: Marcel Pinte, comme Quinquin, le garçon Maquisard « mort pour la France » à l’âge de 6 ans, en août 1944

Le matin du 19 août 1944, ce plus jeune fils d’un cercle de parents de cinq enfants, tous engagés dans la résistance en Haute-Vienne, meurt d’une rafale d’arme à feu tirée par une maquisarda à Aixe-sur-Vienne, près de Limoges.

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Depuis 1941, son père, Eugène Pinte, commandant Pinte, connu sous le nom d’Athos, figure de la libération de Limoges, qui travaille pour l’Armée secrète et l’organisation de résistance de l’armée (ORA), organise la Résistance dans l’ouest de la Haute-Vienne. Maquis cantonais: Aixe-sur-Vienne, Cussac, Chalus, Saint Laurent-sur-Gorre et Saint-Mathieu.

Le petit Marcel a grandi au centre du « Centre de Résistance » de La Gaubertie, créé par son père et qu’il a rejoint par de nombreux services clandestins. Comme ses parents et ses frères et sœurs, il travaille pour la résistance et fournit des services, à la hauteur de son L’Enfant transmet des paquets et des messages, qu’il met sous ses vêtements, collés à sa poitrine, afin de ne pas éveiller les soupçons, face à la menace d’être dénoncé par les compagnons.

À La Gaubertie, la formation est gagnée par les stations de radio du Bureau central du renseignement et de l’action (BCRA), les liaisons vers Londres sont maintenues et des parachutes sont organisés. En août 1944, le commandant Pinte contrôla la forme de deux bataillons de plus de 1 200 hommes qui mèneraient des batailles locales les 17 et 18 août 1944, juste avant la libération de Limoges. La soi-disant « bataille d’Aixe » s’est terminée par la victoire. Les opérations de parachute se tiennent ensemble, notamment sur le plancher « Wart » (nom de code) situé entre Aixe-sur-Vienne et Serilhac, où l’équipe de parachutistes est active toute la nuit, selon sa page en ligne Le Populaire du Centre.

Quinquin joue également son rôle et fournit une aide précieuse. Mais au petit matin du 19 août, il a été abattu à travers une mitrailleuse, et s’est effondré, mort. Marcel Pinte avait 6 ans, 4 mois et 6 jours. Pleurant à travers les sous-bois et son cercle de parents le matin du 21 août, avant la libération de Limoges, la résistance des enfants est enterrée avec les honneurs accordés aux Maquisards, accompagnés d’une foule géante, ainsi que par les principaux leaders de la Résistance. de tous les mouvements. Le dernier parachute de l’appareil commandé par la BCRA sera constitué de toiles de parachute noir, un signe de deuil du lien britannique.

Après sa libération, Marcel Pinte s’est hissé au rang de sergent FFI. Mais le plus jeune résistant de France est oublié. Récemment identifié comme « mort pour la France » par l’Office national des anciens combattants de Caen le 16 octobre 2018. son appel sera ajouté le 11 novembre au monument aux morts d’Aixe-sur-Vienne

Cet hommage post-tum en Haute-Vienne est le résultat des peintures d’Alexandre Brémaud, descendant par mariage d’Eugène Pinte, le père de Marcel, dit le Centre populaire. « Le but de cet hommage est que son histoire aille au-delà du cercle des parents, que sa réminiscence soit suivie par la Nation », explique Alexandre Brémaud.

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