Publié le 10/11/2020 à 12:00
Enseignant à la retraite, Jean-Paul Cabart est l’auteur de La Vie quotidienne à Dreux la Grande Guerre (Société des Amis du Musée). Il met en évidence les positions primaires à Dreux, qui a joué un rôle dans les 4 ans de conflit, qui a lieu le mercredi 11 Novembre 2020, 102e anniversaire de l’Armistice.
Il se multiplie
Depuis la construction, qui a ouvert en 1912, la construction reste sur la rue Saint-Denis. « Pendant la guerre, l’hôpital a accueilli de nombreux blessés du front, des civils et des militaires. L’hôpital a évolué à travers des constructions ouvertes pour la chirurgie, la réhabilitation des blessés, les bouches endommagées . . . D’autres hôpitaux de convalescence ont été situés dans la ville, ajoutant l’ancienne école de filles, place Mésirard, dont il ya encore une petite construction dans la médiathèque. D’autres locaux comme l’école secondaire Saint-Pierre ou les maisons privées ont été mobilisés. »
Pépinière municipale
Avant d’accueillir les bébés, il occupe le toit de quelque deux cents blessés, à partir de 1916. Toujours debout, coincé entre l’arrière du musée et le boulevard Louis-Terrier, la construction louée à l’armée. « C’est une question d’argent comptant pour la Ville. Le maire Viollette a déclaré qu’un nombre important d’autres blessés attireraient les familles et seraient intelligents pour les entreprises locales.
L’arsenal, place du Marché, un poteau de fontaine est maintenant appelé Ar [T] senal et accueille des expositions. L’ancienne cheminée servait de station de fontaine contrôlée dans toute la ville. « l est l’ancêtre de la tente sociale. Il y avait des besoins fondamentaux : pâtes, lentilles, haricots, boîtes de sardines,. . . à des prix très épicés. «
Petites entreprises
Si le rationnement des billets de banque et du sucre, du café ou du beurre étaient en vigueur en 1914 sont temporairement devenus un bien rare, la population n’a pas crié famine, c’est à ce moment-là que le carnage municipal, installé à Grande-Rue (l’existant de la parfumerie Séphora) est né avant de s’installer au coin des rues de Sénarmont et du presbytère (assureur existant). Le marché du lundi, sur la Grande-Rue, avec des produits d’agriculteurs locaux, est très populaire. « La guerre est à l’origine de nombreux prix. »
Le théâtre est encore appelé le couloir de fête et offre dans les spectacles fréquents: les troupes ou les bandes y jouent exclusivement en solidarité avec les militaires, leurs veuves ou orphelins. Le cinéma, L’Idéal, rue Parisis (au plus fort du nouveau passage de la rue des Caves), diffuse les films d’Abel Gance ou de Louis Feuillade.
Sacrifice de la caserne de Billy
Démoli dans les années 1980, le lieu accueille la gendarmerie nationale et cellulaire. Pendant la guerre, la caserne est occupée par l’infanterie du 101e Bataillon du 101e Régiment d’Infanterie, qu’il décime dans les Ardennes belges, à Ethe-Virton, le 22 août 1914, à Bois-Sabot, en Champagne, aux Ecparges, près de Verdun. Toujours de Dreux, le 29e RI aura le même sort à Bois-des-Fosses. Tous les grands sites de guerre ont leurs rues à Dreux. « La mobilisation des troupes rapidement. »
Le visage du monument aux morts
Le gouvernement s’y réunira ce matin sur la place Métézeau. « Le visage du soldat est celui d’un Drouais, le capitaine Belloin, mort à Argonne en décembre 1914. Son père, secrétaire de la commission au rythme du monument, que le lutteur sculpté constitue son fil ».
Olivier Bohin
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