Championnat du monde jeunesse : Le Canada affronte la Lettonie

GÖTEBORG, Suède – Que pouvez-vous retirer d’un match comme celui où le Canada a écrasé la Lettonie?Rien que nous ne sachions déjà, la plupart du temps.

À propos de Macklin Celebrini, par exemple. Le jeune homme a une brillante carrière devant lui. L’opposition n’a pas été des plus féroces, mais le plus jeune membre de l’équipe canadienne a fait une démonstration impressionnante de son talent à son deuxième match au Championnat du monde junior.

Son but la veille contre la Finlande avait été sa volonté de se salir le nez dans des endroits inhospitaliers. Contre les Lettons, l’espoir le plus pragmatique en vue du prochain repêchage de la LNH a pris ses pinceaux et s’est assis sur le chevalet.

Celebrini a mis le niveau avec 3 buts avant de marquer sur une échappée surprenante. Il a contribué à 4 des cinq premiers buts de l’équipe et a ajouté un point dans une troisième période sauvage avec une séquence de 10-0.

« C’est le moteur qui fait bouger son trio. Avec son sang-froid et son sang-froid, on ne peut pas dire son âge », a fait l’éloge de l’entraîneur-chef Alan Letang avec un sourire d’incrédulité.

Sa récolte aurait pu être encore plus faste avec un brin de chance. Il y a eu cette séquence en début de deuxième période, par exemple, où Conor Geekie a cafouillé devant un filet désert après avoir été brillamment servi par son jeune coéquipier.  

Rendons à crédit là où il est dû : Geekie a toujours autorisé Celebrini à ouvrir son compte. L’espoir des Coyotes de l’Arizona a illuminé le tableau d’affichage avec un tir précis 4 secondes après le début d’une mise en jeu gagnante au milieu au début d’un jeu forcé.

« À ce stade, je ne sais pas ce que nous pouvons ajouter d’autre », a déclaré l’attaquant édenté. C’est un joueur spécial. Je n’ai pas besoin qu’il s’emballe trop, mais c’est clair que c’est un joueur très intelligent.  »

Des interventions ingénieuses en zone neutre ont servi de point de départ aux buts de Brayden Yager et Carson Rehkopf. Ce dernier profitera de la générosité de son associé pour doubler sa production.

« J’aime parier avec lui », a déclaré Rehkopf. Il lit très bien le jeu et, aussi talentueux soit-il, c’est un travailleur acharné. Vous ne pouvez pas identifier une faiblesse dans leur jeu. Tout ce qu’il fait, il le fait bien.

Le clou du spectacle est survenu à mi-chemin dans le match quand Celebrini a accepté une passe de Matthew Wood dos à la ligne bleue, a pivoté sur un dix sous et s’est échappé devant le pauvre Linas Feldbergs, qu’il a déculotté sur son revers.

« La passe était superbe, mais la réception l’était tout autant », s’est émerveillé Letang.

« Je lui criais de me l’envoyer et la rondelle est arrivée directement sur ma palette. Je ne sais pas comment il a fait ça », a louangé Celebrini, qui a passé l’entièreté de son point de presse à vanter ses coéquipiers et à minimiser ses propres accomplissements.

Au moment de faire les comptes, il manquait deux points à Celebrini pour égaler le record canadien pour le plus de points amassés dans un match du Mondial junior. Avant qu’il ne refroidisse en troisième période, sa performance commençait à s’apparenter à celle que Connor Bedard avait inscrite dans les livres d’histoire l’an dernier à Halifax. Lui aussi âgé de 17 ans à l’époque, la nouvelle merveille des Blackhawks de Chicago avait inscrit trois buts et ajouté quatre passes décisives dans une dégelée de 11-2 contre l’Allemagne.

Cette fonctionnalité est d’autant plus impressionnante que Celebrini, après avoir participé au tournoi aux côtés de Geekie, Jordan Dumais et Fraser Minten, remplit maintenant la patinoire avec deux coéquipiers qui ont été utilisés en rotation comme treizième attaquant de l’équipe. Finlande (6 :02), Wood a terminé sa soirée avec 4 points. Rehkopf, qui mène la Ligue junior de l’Ontario avec 31 buts en autant de matchs, en a marqué deux.

« C’est la première fois que je dis ça : peu importe sur quel trio vous l’utilisez, il génère une étincelle parce que ses partenaires n’ont pas encore le choix de le suivre », a déclaré Letang.

Pendant ce temps, certains des piliers tant attendus des champions protecteurs ont mis du temps à faire sentir leur présence. Matthew Savoie, Jordan Dumais et Easton Cowan ne se sont pas démarqués après deux matchs. Matthew Poitras est un peu plus visible, mais une contrition plus sincère de sa part. Ça ne ferait pas de mal de jouer contre la Suède vendredi.

« Il va falloir utiliser cette vitesse qui est notre marque de commerce et il faudra vraiment soigner notre possession de rondelle. Le repos nous fera du bien, on en profitera pour bien les étudier. Leur jeu de puissance est très dangereux, ils ont des tireurs d’élite et des patineurs rapides qui nous forceront à bien appuyer nos défenseurs parce que si on se met à donner des surnombres, on va avoir des problèmes. »

Partant pour un deuxième match de suite, Mathis Rousseau a effectué 22 arrêts, s’énervant pour corriger un beigne. La marée rouge qui a envahi le Scandinavium a chanté son appel alors que les derniers instants s’écoulaient.

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