Dis-moi ce que mange la baleine et je te dirai où elle va

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La baleine noire de l’Atlantique Nord est une espèce gourmande en nourriture qui ne se nourrit que d’un seul type de zooplancton. C’est précisément parce qu’elle recherche très vite les petits crustacés que la baleine fréquente le golfe du Saint-Laurent.

Par conséquent, la modélisation des sites d’alimentation est un sujet d’intérêt, car elle aiderait à mieux protéger la baleine contre les collisions ou les empêtrements. Cependant, la réponse nécessite une compréhension intelligente de ce que mange ce cétacé géant.

La modélisation permet de combler les écarts à la fois dans l’espace et selon les saisons, dans l’année, et si nous sommes capables d’accepter ces inférences comme vraies, elle peut simplement nous renseigner sur des endroits que nous connaissons moins, mais qui pourraient néanmoins simplement devenir des lieux d’alimentation », explique Stéphane Plourde.

On s’attend à ce que les données des 20 dernières années soient utilisées pour en générer une tridimensionnelle. Cela signifie, dit M. Plourde, qu’on attend le nombre et l’intensité de ces barrages, à l’échelle saisonnière, c’est-à-dire à l’échelle mensuelle.

Les peintures sont réalisées en collaboration avec les Américains et seront transfrontalières. Des sites d’alimentation potentiels seront aménagés du cap Hatteras, en Caroline du Nord, jusqu’aux plateaux du Labrador.

La modélisation des sites d’alimentation permet également d’identifier des habitats potentiels à long terme pour la baleine noire en incorporant d’autres éléments, comme la température de l’eau, dans le modèle.

Cette grosse baleine, qui peut peser jusqu’à 60 tonnes, se nourrit seulement de copépodes, plus spécifiquement des calanus, qui mesurent entre 3 et 5 mm, à peine aussi gros qu’un grain de riz.

Historiquement, la baleine noire se nourrissait essentiellement d’une seule espèce de copépode, appelée Calanus finmarchicus, une espèce subarctique de l’Atlantique Nord, rapporte le biologiste.

Ce sont les courants qui amènent ces calanus de la plate-forme du Labrador vers le sud du golfe. Ces endroits sont remplis de calanus chaque printemps. Mais depuis quelques années, la baleine erre et se retrouve de plus en plus dans les eaux du golfe, plus au nord.

Cela s’explique par le fait que leur nourriture préférée aime l’eau chaude et qu’elle est de moins en moins abondante sur le plateau écossais, en particulier dans les sites connus comme l’habitat essentiel de la baleine, comme la baie de Fundy.

Leurs proies sont également peu abondantes dans le Saint-Laurent, leur présence est limitée par les températures froides du golfe du Saint-Laurent et des côtes de Terre-Neuve.

Il n’est pas exclu, souligne Stéphane Plourde, que dans le futur, le réchauffement des eaux favorise une plus grande productivité de Calanus finnmarchicus plus au nord.

Cependant, ce n’est pas nécessairement cette espèce qui a cherché la baleine noire dans le fleuve Saint-Laurent dernièrement. Il s’avère que l’animal a changé son alimentation.

Deux espèces de calanus d’origine arctique, présentes dans le fleuve Saint-Laurent, sont susceptibles d’attirer les baleines noires. Ils existent dans d’autres tailles, mais on les retrouve aussi à certains endroits ou à certaines périodes. Ils sont très, très abondants et vitaux en quantité, observe le chercheur de Pêches et Océans Canada.

Il est difficile de dire qu’ils se nourrissent essentiellement d’une seule espèce, dit Stéphane Plourde, mais il est clair que leur tendance alimentaire signifie les endroits qu’ils occupent, les profondeurs auxquelles ils plongent et correspondent aux sites où ces espèces de calanus sont les plus abondantes.

Dans le sud du golfe, Calanus hyperboreus a remplacé Calanus finmarchicus dans les mêmes anciens habitats parce qu’il y en a beaucoup moins, ajoute-t-il.

Calanus hyperboreus domine d’ailleurs en mai, juin et juillet et semble être la raison pour laquelle les baleines viendraient dans le sud du golfe, dans la vallée de Shédiac. Elle est remplacée par une autre espèce vers la fin de l’été.

Selon les chercheurs, la baleine noire indique le moment où le zooplancton, les canidés, aura le maximum de réserves lipidiques.

Cependant, les scientifiques ne savent pas si les quantités disponibles de calanus sont suffisantes pour satisfaire leurs désirs de puissance ou pour assurer leur reproduction.

Des chercheurs du MPO ont mis au point un régime alimentaire bioénergétique pour les baleines noires qui fournit de l’information sur la densité de zooplancton nécessaire pour satisfaire les désirs des baleines. Avec les connaissances qui sont échantillonnées, elles sont rarement mesurées. Cela signifie que les rassemblements qui sont suffisamment denses pour les baleines noires sont probablement assez rares. Cela se produit dans des endroits spécifiques.

Par contre, la densité maximale du zooplancton dans la colonne d’eau reste difficile à évaluer en raison des outils utilisés jusqu’à maintenant. Elle serait possiblement sous-estimée, selon Stéphane Plourde.

Aujourd’hui, la vallée de Shediac, qui est très fréquentée par les baleines de la fin du printemps à l’automne, est un site ciblé en raison des activités de pêche et de navigation. Les déplacements des baleines font l’objet d’une surveillance étroite afin d’éviter les empêtrements et les collisions.

Les efforts d’observation sont beaucoup plus faibles à certains endroits.

Au sud d’Anticosti ou au nord ou même à l’est de Havre-Saint-Pierre, qui fait partie de la Basse-Côte-Nord, on ne passe pas beaucoup par là, mais ça ne veut pas dire que la baleine noire ne passe pas.

Le résultat des travaux sera présenté en février 2024 lors d’une semaine de rencontres scientifiques consacrées à la baleine noire de l’Atlantique Nord.

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