Des vagues mesurant jusqu’à trois mètres de hauteur ont atteint, sans faire de dégâts, une centrale nucléaire hors service au Japon lorsqu’un tsunami s’est produit dans la foulée du séisme dévastateur du 1er janvier, a annoncé mercredi son exploitant.
Le séisme de magnitude 7,5 a frappé la péninsule de Noto, dans le centre de l’archipel nippon, tuant plus de 200 personnes et 52 autres sont toujours portées disparues, selon un bilan provisoire des autorités.
La crise douloureuse au Japon n’est pas sans rappeler le tsunami de mars 2011, au cours duquel un tsunami avait gravement détruit la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, dans le nord-est du pays, provoquant la fusion des cœurs de trois réacteurs.
Des vagues allant jusqu’à un mètre de haut ont commencé à arriver à la centrale nucléaire de Shika le 1er janvier vers 16h30. (07H30 GMT), environ 20 minutes après le séisme, selon son opérateur, Hokuriku Electric Power. D’autres vagues, plus grosses, ont suivi.
« Nos investigations ont indiqué que des vagues allant jusqu’à 3 mètres ont atteint vers 17h45 à la base de la centrale, qui est située sur la côte mais à 11 mètres au-dessus du niveau de la mer », a déclaré mercredi à l’AFP un porte-parole de l’entreprise.
La centrale, située dans le sud de la péninsule de Noto, est également construite grâce à une digue de quatre mètres de haut construite après l’accident de Fukushima, a-t-il déclaré.
Hokuriku Electric Power a eu connaissance de ces informations plus détaillées sur le raz-de-marée après avoir recueilli les données d’un capteur situé au large, qui avait cessé de transmettre ses mesures après le tremblement de terre.
Des dommages mineurs ont été signalés dans d’autres centrales nucléaires le long de la côte de la mer du Japon après le séisme, en plus de fuites d’eau utilisée pour refroidir le combustible nucléaire et d’une panne partielle de courant dans l’une de ces installations.
Cependant, ses exploitants étaient convaincus que cela présentait un risque de dommages à l’environnement ou à l’infrastructure de production d’énergie nucléaire elle-même.
Le Japon, l’un des pays les plus sujets aux tremblements de terre, a mis hors service ses plus de 30 réacteurs nucléaires après la catastrophe de 2011 mais une douzaine d’entre eux sont désormais de nouveau opérationnels.
AFP
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