Les lieux sont-ils inclusifs ?

Au moins 3 millions de Québécois contracteront la COVID-19 cet automne.

C’est le cas du trio Big Mac de McDonald’s. Une fois livré, sa valeur a presque doublé.

Le résident de Brossard fait face à des accusations de voies de fait en lien avec deux dénonciateurs.

Sa marionnette noire lui a valu des commentaires qu’il juge « diffamatoires » l’année dernière.

L’ancien maire de Montréal a récemment envisagé de faire le saut en politique provinciale.

Résultat, des gens s’empêchent de vivre des soirées mémorables, de peur que la salle de spectacle soit inaccessible. Ça a un impact sur l’intégration sociale, la santé mentale. L’art, ça fait du bien à l’esprit, raconte le vice-président d’Arrimage, un organisme qui fait la promotion de la diversité corporelle, Mickaël Bergeron.

C’est tout ce qui ne fait pas grossir les autres. Il y a beaucoup d’autres personnes qui ont simplement une constitution qui n’est pas normale.

Ce dernier, qui est aussi l’auteur de l’e-book La vie en gros, un e-book sur la grossophobie, en sait quelque chose. Il affirme avoir obtenu un certain nombre de témoignages à cet effet. Les gens s’abstiennent d’aller au cinéma, d’aller au spectacle, d’aller voir un match de hockey », dit-il. Selon lui, de nombreux lieux publics sont loin de s’adapter aux autres organismes qui existent dans la société.

Les spectateurs touchent le personnel du Centre culturel de l’Université de Sherbrooke pour exprimer leur opinion sur la largeur des sièges.

Des logements sont déjà proposés.

Nous avons ce qu’on appelle des sièges de commodité, qui sont très bien indiqués sur notre site web, pour les autres personnes qui ont besoin d’en profiter », explique Joanne Lamoureux, directrice générale de la salle.

Ces sièges sont plus larges que les autres. Un siège mesure environ 53 cm, tandis que les « sièges confort » mesurent environ 60 cm de large. Sur 1 480 places, la salle Maurice-O’Bready en compte 12.

Au fond de la salle se trouvent également deux espaces avec des sièges plus larges sans accoudoirs. Ces espaces sont également utilisés pour d’autres personnes à mobilité réduite. Joanne Lamoureux réfléchit également à rendre disponibles des loges de balcon pour ce genre de situations.

De tels enjeux n’ont pas été rapportés à la coordonnatrice des communications du théâtre Granada, Véronique Fortin. Si le balcon de la salle offre des sièges homogènes, le parterre adopte plutôt une formule cabaret. On y retrouve des chaises [sans accoudoirs] que l’on peut ajouter ou enlever à la discrétion des personnes, explique-t-elle, en mentionnant aussi que pour certaines soirées, des places debout en admission générale sont offertes.

Mme Fortin invite les autres personnes qui ont des questions ou des préoccupations à visiter le théâtre pour obtenir des réponses.

Selon Mickaël Bergeron, il est toutefois difficile d’appeler pour signaler ce genre de problèmes. Je pense qu’il y a beaucoup d’autres personnes qui n’osent pas. Après cela, je pense que d’autres personnes ne savent même pas qu’il y a des pièces qui ont diverses adaptations », dit-il. Il insiste sur le fait qu’il est dans l’intérêt de tous que les metteurs en scène communiquent plus effrontément sur ces problèmes et les réponses proposées pour y remédier.

C’est un facteur social qui va au-delà des salles de cinéma, il faut le dire, mais les salles de cinéma peuvent aider à s’assurer qu’il n’est plus gênant ou humiliant de demander un siège confortable.

Montrez-moi ce théâtre que je ne peux pas voir

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