Pour sa deuxième édition, le Sommet Destination France invite les entreprises étrangères à investir en France.
La République fait de son mieux. Emmanuel Macron reçoit plus de 200 chefs d’équipe du tourisme français et étrangers au château de Chantilly le jeudi 11 janvier pour la deuxième édition du sommet Destination France. C’est une opération de séduction. Tout en suivant le modèle de « Choose France », la grande messe annuelle organisée par l’Elysée avec des investisseurs commerciaux étrangers, Destination France courtise surtout les investisseurs du secteur du tourisme au sens large (hôtellerie, restauration, transport maritime et mobilité, loisirs et parcs, événements sportifs, budgétisation des investissements et banques).
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Plusieurs contrats et investissements d’envergure doivent être annoncés lors de cette grand-messe. Parmi les participants, quinze nationalités seront présentes dont les PDG d’Expedia, de Marriott, Ryanair, Airbnb, Europa Park, JP Morgan côté étrangers et le Club Med, Voyageurs du Monde, la Compagnie des Alpes, la Caisse des dépôts, le fonds d’investissement Montefiore, ADP ou la SNCF côté français. Sont aussi invités les élus locaux français, présidents de régions et maires des villes touristiques et les syndicats professionnels. Tous vont avoir l’occasion de vanter les mérites de la France pour accueillir les vacanciers du monde entier.
Après une année 2023, considérée comme un bon cru, Emmanuel Macron veut que 2024 soit « l’année du réarmement économique » de la France, et cela vaut aussi pour le tourisme. « Le calendrier est particulièrement favorable avec l’accueil des JO, les cérémonies d’anniversaire du D-Day, la réouverture de Notre-Dame de Paris et le Sommet de la francophonie en octobre », assurent les organisateurs, soulignant que le secteur du tourisme pèse 7,5 % du PIB et emploie deux millions de personnes sur l’ensemble du territoire.
Considéré comme important pour l’économie française, le tourisme a été fortement favorisé par l’épidémie de Covid, dans l’appel « quoi qu’il en coûte » de Macron, à travers le PGE, le budget d’aide et le chômage technique notamment. ) qui, une fois le Covid passé, a permis aux entreprises du secteur de retrouver assez temporairement leurs chiffres d’avant-crise.
Les participants de Destination France en Chantilly assisteront à des présentations et des tables rondes sur des sujets tels que : « Pourquoi investir en France ?et « L’organisation des événements », avec un discours de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, et le discours du Chef de l’Etat à la fin.
Avant même les annonces qui méritent d’arriver ce jour-là, plusieurs investissements ont déjà été lancés ou annoncés ces derniers mois : l’organisation Belos angelesmbra n’investit qu’une centaine de millions d’euros dans les Alpes, deux fois plus pour les hôtels du Louvre, qui prévoit d’ouvrir deux cents nouveaux hôtels en France d’ici 2028. Le fonds d’investissement français Montefiore dispose d’un budget de 300 millions d’euros pour des projets dans le secteur. Cette liste s’ajoute aux annonces depuis 2022 de plusieurs investissements d’envergure comme ceux pour l’hydrothérapie dans le Grand Nancy, la Cité de los angeles Gastronomie à Dijon, la modernisation du zoo de Beauval, les thermes de Luchon, le Futuroscope, les sites de Perros-Guirec et Brest en Bretagne et la Cité de los angeles Francophonie à Villers-Cotterêts.
Devant la crème des acteurs touristiques accumulée à Chantilly, Emmanuel Macron, probablement accompagné de la ministre déléguée du Tourisme du gouvernement Borne, Olivia Grégoire, décrira le meilleur de la France, avec ses transports sûrs et ponctuels, ses hôtels. élégants et accueillants, leurs stades spacieux et confortables, mais cette année l’exercice est particulièrement dangereux car des millions de visiteurs étrangers attirés par les Jeux Olympiques pourront voir en détail à quoi cela ressemble. Et leurs imaginables mauvais rapports ont probablement un impact mondial.
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