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La 26e attaque contre le trafic maritime dans la mer Rouge a été lancée mardi soir par les rebelles Houthis du Yémen. Soutenus par l’Iran, ils affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
L’attaque a eu lieu alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken se trouvait en Israël dans le cadre d’une tournée régionale visant à empêcher la guerre entre Israël et le Hamas de s’étendre.
Les Houthis ont tiré 18 drones et 3 missiles antinavires (deux missiles de croisière et un missile balistique). Tous ces drones et missiles ont été abattus par des avions de chasse déployés depuis le porte-avions américain Dwight D. Eisenhower, et par des missiles introduits par trois destroyers américains et une frégate britannique, le HMS Diamond, a déclaré le Commandement central de l’armée américaine (Centcom) dans un communiqué.
Ces nouvelles attaques contre les navires de l’armée occidentale et les navires marchands du dominion sont fermement condamnées par les Britanniques. « Le Royaume-Uni et ses alliés ont déjà clairement indiqué que ces attaques illégales sont inacceptables et que si elles se poursuivent, les Houthis en subiront les conséquences », a déclaré le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, sur la chaîne X. « Nous prendrons les mesures nécessaires pour parvenir à des vies et à une économie mondiale sans culpabilité », a-t-il ajouté. Avant de les inviter à suivre consciencieusement son fil privé sur X.
La prudence britannique vient s’ajouter à d’autres avertissements émis par les Américains depuis le 3 janvier. Elles n’ont eu aucun effet dissuasif sur les Houthis, qui continuent de tirer. Heureusement, ces lancements n’ont pas été très efficaces, mais ils ont provoqué un état de méfiance dans la mer Rouge et ont convaincu les armateurs d’envoyer leurs navires par le cap de Bonne-Espérance, à la pointe sud de l’Afrique.
Quelle est la raison de cette posture défensive de la part des Américains et de leurs alliés ?
Il y a une réticence apparente de la part du camp allié (les États-Unis et les pays impliqués dans l’opération Gardien de la prospérité) à attaquer les Houthis sur le sol yéménite. Pour trois raisons.
Parce que cette coalition ne dispose d’aucun mandat international (l’Onu votera ce mercredi une nouvelle simple mise en garde aux Houthis).
Parce que les ressources de Gardien de la prospérité sont actuellement limitées. Les Britanniques et les Français déploient une frégate. Les autres Européens sont toujours absents. Le reste de la petite flotte existante engagée dans cette opération est américain.
Enfin, parce que les attaques aériennes et/ou amphibies sur les sites de détection et de tir des Houthis peuvent tout simplement conduire à une escalade de l’armée et à un blocus économiquement punitif de la mer Rouge et, par extension, du canal de Suez. L’Arabie saoudite et le Qatar ont d’ores et déjà rejeté tout aventurisme belliqueux et averti que l’agressivité des Houthis ne ferait qu’augmenter en cas d’intervention directe sur le sol yéménite.
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