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L’épidémie du coronavirus 2019-nCov représente aujourd’hui des chiffres assez impressionnants : ce 11 février 2020, on compte 43 000 personnes infectées, 1 018 décès, 4 228 guérisons. Si l’urgence sanitaire internationale a été déclarée par l’OMS, le type de propagation du coronavirus ne représente pas pour autant une pandémie mondiale. L’inquiétude est surtout en Chine. Parmi les mesures que le pays a lancées pour prendre en charge la crise : une app sous forme de close contact detector, c’est-à-dire un système de détection des contacts de proximité.
Cette application mobile a été lancée le samedi 8 février dernier, comme le rapporte l’agence de presse chinoise Xinhua. Son but : « permettre aux gens de vérifier s’ils ont été dans une situation présentant le risque d’attraper le nouveau coronavirus ». Pour y accéder, les utilisateurs doivent scanner un QR Code avec une autre app, comme par exemple le réseau social chinois WeChat. Il faut ensuite fournir certaines informations comme son identifiant national, son nom et son numéro de téléphone. À partir de ces données, l’app indique s’il y a eu potentiellement un contact proche avec une personne infectée. Si oui, il est recommandé à l’utilisateur de rester chez lui et de contacter les autorités sanitaires.
L’application a été développée par l’entreprise China Electronics Technology Group Corporation détenue par l’État chinois. Divers départements gouvernementaux ont été impliqués, dont le Bureau général du Conseil des affaires de l’État et la Commission nationale de la santé.
Peut-on considérer cette application comme fiable ? Les informations à son sujet sont parcellaires. La seule source est le communiqué officiel de l’agence de presse étatique. Celui-ci explique qu’une situation à risque se définit dans l’app comme une distance rapprochée sans protection effective avec des cas confirmés ou même des cas suspectés, que ces cas aient été malades au moment du contact ou qu’ils aient été asymptomatiques avant d’être finalement diagnostiqués. Les contextes sur lesquels l’app peut donner l’alerte vont de la famille aux collègues, en passant par la présence dans un même train, avion ou bus, ou un contact avec du personnel médical.
Sans surprise, ce close contact detector fonctionne sur la base de la surveillance de masse en Chine. Des données sont constamment récupérées sur la vie des citoyens chinois, sur leurs activités, leurs localisations, tant et si bien que le gouvernement est en mesure d’utiliser cette immense base d’informations pour savoir qui a été en contact avec qui — et à quel moment par rapport à son état de santé. En ce sens, étant donné le niveau de surveillance en Chine, on ne doute pas que l’app puisse avoir une certaine fiabilité. Mais elle n’est pas sûrement pas à toute épreuve, les localisations individuelles n’étant pas forcément suffisantes.
Dans une situation d’épidémie à l’échelle de 2019-nCov, il est nécessaire que les informations sur l’évolution de la crise soient transmises avec le plus de transparence possible. Raison pour laquelle il existe quelques outils dans cette perspective. L’un des plus fiables, comme on vous en parlait il y a quelques temps, est la carte interactive en temps réel produite par l’université Johns-Hopkins. L’intérêt de cette carte est qu’elle combine énormément de sources fiables : la Chine elle-même, mais aussi les centres européen et américain de prévention et contrôle des maladies, ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il existe aussi une version française, obéissant au même principe d’interactivité et de mise à jour, combinant peut-être plus de sources encore : le site coronavirus.app. Toujours dans le registre des cartes, il y a la Health Map. Mais on vous conseillera plutôt les deux précédentes, car cette dernière repose sur une IA qui combine aussi des sources provenant des médias sociaux et de divers articles : le résultat ne sert pas à grand chose et procure même une impression un peu faussée de la propagation.
En Chine, Baidu Map — l’équivalent de Google Maps — a intégré une carte qui affiche les cas de contamination en fonction de la localisation de l’utilisateur. Enfin, une firme chinoise de cybersécurité a développé un outil proche du close contact detector gouvernemental : ce logiciel permet d’y entrer les voyages en train ou en avion pour savoir s’il y avait quelqu’un d’infecté durant les trajets.
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