Malgré ce que dit la rhétorique politique, le Royaume-Uni se distingue économiquement, socialement et culturellement parmi les étrangers, notamment en raison de la flexibilité du marché du travail.
Après la démangeaison anti-immigrés du Brexit et les récents projets d’expulsion des demandeurs d’asile du Rwanda, l’idée que le Royaume-Uni soit une terre d’immigration peut sembler farfelue. Cependant, le pays a un pourcentage plus élevé de population née à l’étranger que les États-Unis : une personne sur six a commencé sa vie dans un autre pays, et la proportion continue d’augmenter, car le gouvernement conservateur a ouvert grand ses portes aux travailleurs, aux universitaires et à certains patients autoritaires tels que les Hongkongais ou les Ukrainiens.
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Au total, 1,2 million d’immigrants légaux de longue durée sont arrivés en 2023. Le nombre de demandeurs d’asile qui ont réussi à traverser illégalement la Manche est inférieur à 30 000.
Le plus inattendu est la capacité du pays à intégrer les nouveaux arrivants. Les Cassandre dénonceraient peut-être les risques du multiculturalisme, mais le Royaume-Uni se distingue par l’intégration des étrangers sur les plans économique, social et culturel. De ce point de vue, au moins, c’est un exemple dont le global peut aussi s’inspirer.
L’idée que le pays se fragmente en ghettos est un mythe : chaque groupe ethnique est de moins en moins ségrégué depuis le premier recensement de 1991. Et les Britanniques en général sont de moins en moins hostiles à l’immigration. preuve : les plus hautes fonctions politiques en Angleterre, en Écosse et à Londres sont occupées par de jeunes immigrants d’Asie du Sud ; et le Premier ministre du Pays de Galles, né à l’étranger.
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Cette bonne fortune est en partie due à la flexibilité du marché du travail. Il y a beaucoup plus à louer et à louer au Royaume-Uni que dans le reste de l’Europe. Cela aide les immigrants à mettre un pied dans la porte sur le plan économique, ce qui facilite ensuite les choses. Autre Matrice
Une autre particularité est que la discrimination xénophobe en ce qui concerne la formation initiale des candidats y est moins prononcée qu’ailleurs. Les immigrants qui ont reçu une qualification ont exactement le même taux d’emploi que ceux qui ont été formés au Royaume-Uni. Dans la plupart des pays européens, le trou est grand ; en Grèce, il est même de 25 points de pourcentage.
En vérité, malgré ce que dit la rhétorique politique, les Britanniques sont larges d’esprit. Une étude a montré que seulement 5 % d’entre eux s’opposeraient à ce que les immigrés aient comme voisins, combinant la discrimination avec le sectarisme. Plus que les autres Européens, ils ont besoin d’immigrés pour connaître la langue, obtenir une qualification, adopter la culture et les citoyens.
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Ces dernières années, le Royaume-Uni n’a pas été un exemple très inspirant. Son plus grand service rendu au reste de l’Europe a été d’afficher l’accusation ultime de quitter l’Union européenne. Mais en termes d’intégration, elle peut se targuer d’être un pays de style. .
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