Sommet de l’OTAN : la presse russe se moque de l’alliance « nerveuse »

Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a déclaré: « Il est clair que Poutine est sorti affaibli de cette crise . . . Nous voulons percevoir correctement les conséquences. . . Il ne fait aucun doute qu’une Russie instable est un risque merveilleux. »

Le 28 juin, à l’occasion du 27e anniversaire de l’adoption de la constitution ukrainienne, les présidents de la Lituanie et de la Pologne, Gitanas Nauseda et Andrzej Duda, ont fait de Kiev un tourbillon, rapporte le quotidien Kommersant. « A deux semaines du sommet, dont le thème central sera le long terme de l’Ukraine », les deux dirigeants, « fervents partisans de l’octroi des promesses de Kiev à cet égard », « ont donné un signal transparent de leur soutien ».

Le lendemain, comme le rappelle le journal Nezavisimaïa Gazeta, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a annoncé à Bruxelles qu’il souhaitait voir « des armes nucléaires américaines installées temporairement sur son territoire », face aux armes nucléaires tactiques russes récemment déployées sur le sol biélorusse. Varsovie doit s’inscrire au programme d’échange nucléaire avec la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Turquie, qui accueillent des ogives nucléaires américaines depuis 2009.

Sur le site Vzglyad, proche des positions du Kremlin, l’observateur politique Andreï Medvedev explique que Kiev a le devoir « d’apporter des résultats falsifiés » à l’OTAN.

En effet, si la majorité des pays membres de l’OTAN approuvent l’intégration éventuelle de l’Ukraine dans le bloc militaire, cela ne sera imaginable qu’après la fin de la confrontation avec la Russie. Je ne suis pas d’accord avec cette option.  » Ils tiennent compte du fait que le pays devra d’abord s’aligner sur les critères de l’Alliance et craignent également que son acceptation ne galvanise une nouvelle escalade de la confrontation avec Moscou », a poursuivi le ministre.

Comme l’a fait remarquer le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg : « Notre première tâche est d’assurer la victoire de l’Ukraine. C’est la condition préalable à toute discussion de fond sur l’adhésion » et, à cette fin, les membres de l’Alliance auront une interaction monétaire et militaire à long terme pour l’armée ukrainienne.

De son côté, le Kremlin a rappelé à toutes fins utiles que les objectifs de Moscou vis-à-vis de l’Ukraine « excluent toute intégration de Kiev dans l’OTAN ». Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a martelé dans une récente interview que « les graines semées dans la procédure d’élargissement de l’OTAN ont donné des résultats épouvantables », raconte Kommersant.

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