La Coupe du Monde de Rugby débute ce vendredi soir à Paris avec France – Nouvelle-Zélande (21h au Stade de France). Le stade de Toulouse accueillera cinq matches, ajoutant Japon – Chili dimanche. Le directeur du site France 2023, Cédric Coll, l’invité de France Bleu Occitanie ce vendredi matin.
France Bleu Occitanie : A quoi ressemble votre quotidien ?Au cours des deux ou 3 dernières années en termes d’organisation ?
Cédric Coll : C’est comme une fusée qui décolle. L’organisation est tellement large sur des questions très, très larges !Il s’agit de passer de la sécurité à la longueur d’un lit dans un camp de base, au flux d’autres populations qui retournent au stade. etc. Mon rôle était avant tout de coordonner tous ces mouvements à travers la course avec Toulouse Métropole, car le Stade appartient à la ville. C’est une tâche de longue haleine ces 3 dernières années.
Les nuits sont-elles depuis 3 ans?
En fait, c’est une course qui dure le temps d’un marathon. Il faut le supporter. Mais maintenant, un peu d’adrénaline et, surtout, d’excitation. Et quand on parle de la Coupe du Monde de Rugby, il y a encore beaucoup de rêves.
C’est un rêve incroyable pour tous les passionnés, amateurs de rugby, amateurs de rugby. C’est une vérité qui vient, qu’elle est là, qu’elle va commencer ce soir. C’est ce que j’ai dit à l’équipe du Portugal que j’ai vue (jeudi) à Perpignan. Les joueurs font aussi rêver les jeunes. Motiver des millions de jeunes à travers le monde à devenir les acteurs de demain.
A Toulouse, avez-vous ressenti de la folie ?
Toulouse est la capitale du rugby, c’est incontestable. Avec le Stade Toulousain, qui est aussi un vecteur très fort, avec ses nombreux internationaux qui sont en équipe de France. Et je pense que l’attente est forcément plus longue à Toulouse.
Mais il y a des difficultés, parce qu’il y a un niveau différent des autres. Il y a eu un changement à l’Euro 2016, où nous avons vu beaucoup de rénovations et la structure de nouveaux stades, que ce soit à Bordeaux, Lille, Nice, Marseille, Lyon. Toulouse n’avait pas suivi cette voie et maintenant il y a des hôtels qui veulent être construits dans le Stade et qui sont plus vitaux qu’ailleurs.
C’est pourquoi c’est un peu spécial parce que nous avons l’un des plus petits stades de la compétition. Mais je trouve ça très sympa et pourtant on a une folie, une attente qui est énorme.
Y avait-il des choses à régler?
C’est la configuration du stade. Lorsque le Stade Toulousain joue au Stade, il y a une configuration régulière et bien établie. Là, pour cette Coupe du Monde, il y a une configuration totalement spéciale pour être prêt dans une semaine. Des plans devaient être préparés : où les spectateurs vont-ils entrer, où se gareront-ils, etc. Il y a une domination médiatique qui est beaucoup plus grande. Il y a beaucoup d’hôtels qui vont s’ajouter, qui ne sont pas ceux du TFC ou du Stade Toulousain quand ils viennent au Stade. Et c’était notre plus grande tâche.
Y a-t-il aussi des demandes spéciales de la part des équipes nationales ?Peut-être que les Japonais demandent la même chose que les Portugais ?
C’est plus dans les camps de base, mais dans le stade, pour des raisons d’équité, nous devons servir la Nouvelle-Zélande ou les Portugais de la même manière. Pour nous, il est vital que tout le monde soit accueilli dans les conditions les plus productives. Après, je pense que dans un match de Coupe du Monde, nous aurons aussi des personnalités un peu plus vitales dans certains matches. C’est pourquoi il existe un protocole d’accueil et de sécurité spécial pour une Coupe du Monde.
Y a-t-il encore des options de vente disponibles?
Des places sont « libérées » sur le site de billetterie tous les jours parce qu’il y a des sponsors qui ont un surplus. Il y a aussi World Rugby qui a pu en libérer. Ou même des Américains sur le site de revente. Ainsi, chaque jour, nous avons pu les localiser. Mais nous serons encore épuisés ou pas loin de la concurrence totale.
Est-ce aussi important pour Paris 2024 ?
Nous avons fait beaucoup de peintures pendant 3 ans avec la préfecture et l’état. Mais je ne prends pas notre festival comme une préparation. C’est toujours comme l’occasion du tiers monde et nous avons toujours l’attention nécessaire pour ce genre d’occasion.
zéro
zéro
zéro
Tremblement de terre au Maroc : « J’ai hâte d’y retourner », dit une Toulousaine en vacances
Punaises de lit : dans votre appartement à Toulouse, l’enfer de Grégoire
Rencontre avec Idéfix, le robot du CNES qui s’apprête à atteindre Mars
Votre France bleue
Les informations de votre France Blue.