Les petites annonces politiques conçues par l’IA voudront être identifiables

Le géant américain Google a établi une nouvelle norme pour les annonceurs qui conçoivent des publicités électorales, un logiciel d’intelligence synthétique.

Google interdit déjà les manipulateurs qui visent à tromper.

Début juillet, le comité d’aide de Ron DeSantis, le candidat numéro un du Parti républicain aux États-Unis, avait suscité la polémique en utilisant dans une publicité une fausse voix de Donald Trump générée par une IA et similaire à celle de l’ancien président. Les publicités contrôlées par Google devront bientôt indiquer clairement si un outil d’intelligence synthétique (IA) a été utilisé dans leur conception, a annoncé mercredi le géant américain. À partir de novembre, ils devront « impliquer de manière truss » s’il s’agit de « contenu créé synthétiquement » qui représente de vraies personnes ou occasions ou semble l’être, selon Google. La mention devrait être « clairement et évidemment visible », a averti Google, ajoutant des exemples d’annonces concevables: « Ce symbole ne montre aucun événement réel » ou « Cette vidéo a été générée synthétiquement ».

Cette résolution à travers la publicité virtuelle numéro un au monde intervient à un moment où la progression immédiate de l’IA soulève des craintes quant à ses possibles déviations, en particulier dans la croisade pour l’élection présidentielle américaine. de 2024. En raison de l’utilisation croissante d’équipements générant du contenu synthétique, « nous élargissons notre politique en demandant aux annonceurs d’indiquer si leurs petites annonces électorales incluent des éléments qui ont été créés ou modifiés virtuellement », a déclaré mercredi à l’AFP un porte-parole de Google.

L’organisme vend des espaces publicitaires sur ses propres sites et applications Internet et agit à titre d’intermédiaire entre les annonceurs qui souhaitent positionner leurs annonces en ligne et les sites Internet ou programmes tiers qui les affichent. Google interdit déjà la manipulation de contenus virtuels pour mentir aux politiciens. Les sujets et les petites annonces qui contiennent de fausses déclarations qui peuvent nuire à l’acceptation comme vraie dans la formule électorale des petites annonces que vous gérez via vos plateformes.

Le géant californien a déclaré qu’il procéderait à des investissements pour pouvoir mieux détecter et éliminer ces éléments.

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