L’usine Saipol de Sète et ses 80 emplois sont en danger

Mis à mal par l’arrivée de la concurrence des biocarburants en provenance d’Amérique latine, l’entreprise Saipol, filiale du groupe Avril, leader français des biocarburants, a décidé d’arrêter de récupérer à l’huile de palme ou au soja d’importation pour fabriquer du biodiesel, à l’horizon 2020 et de se concentrer sur les productions d’huiles végétales et d’énergies durables, questions de l agriculture française ».

Saipol, qui a accumulé des pertes de 133 millions d’euros entre 2015 et 2018, a également décidé de se séparer de ses deux usines d’agro-carburant de Sète (Hérault) et de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Soit 116 salariés au total, ne pas 80 sur Sète. Les quatre autres usines étant conservées. Aucune date n’a été indiquée. 

Ce n’est pas la première fois que l’usine de Sète se retrouve sur la sellette.  En février 2018, les salariés auraient dû se retrouver au chômage technique, avant qu’un rapport de deux mois soit obtenu. Puis un moratoire de deux ans-quant à l’arrivée des biocarburants concurrents d’Amérique latine – a été mis en place au niveau européen.

Le maire de Sète, François Commeinhes, a immédiatement réagi en contactant les syndicats de l’usine et en demandant un rendez-vous d’urgence à Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des Finances. Il devrait se tenir dans le courant de la semaine à venir.

De son côté, la CFDT, par la voix d’Alain Scandiuzzi, indique s’être mise en alerte, soulignant les risques pour l’emploi des salariés, mais aussi « pour les transporteurs, la SNCF, qui travaille avec Saipol ». 

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