Volsde données, élusdépassés

L’identification devant le vol de données est facile, mais trouver une solution à ce crime bien de notre époque l’est manifeste moins.

Le gouvernement et les oppositions à Québec semblent vraiment dépassés par la situation. Un peu comme nous tous d’ailleurs.

Ce type de vol est abstrait… jusqu’à ce qu’une hypothèque soit en votre nom !

Déconcertant

Après que Desjardins eut admis que les données de l’otalité de ses 4,2 millions de membres avaient fuité, le ministre des Finances Éric Girard a livré un point de presse déconcertant.

Cherche à se montrer rassure, il a eu l’air de prendre la choisi à la légère.

Il n’y a pas grand nouveau, insistait-il : sur est passé de 2,7 millions de victimes à 4,2 millions. Bof.

« Je tiens à dire que c est la seule nouvelle de l’information », at-il répété. Et comme » gestion d’incident«, c’est » exactement la même », peu importe le nombre. Re-bof.

Puis, il a soutenu que « Desjardins gère la situation de façon adéquate ». Même Quand, commente cette énorme institution financière a-t-elle pu être dans le noir quant au nombre de membres touchés ? C’est la Sûreté du Québec qui l’en a informé !

Adéquate, la gestion de « l’incident», vraiment ?

Forum nécessaire

L’opposition officielle libérale s’est indignée hier par la voie de sa critique Lise Thériault.

Comme l’opposition péquiste, elle a réclamé encore une fois un mandat d’initiative parlementaire pour se pencher sur la question.

L idée n est évidemment pas en possession mauvaise. Elle est même nécessaire. Le Québec a besoin de ce type de forum où l’on explorera avec les experts informatiques et les entreprises victimes (d’abord de leur laxisme ?), les meilleures pratiques en ce domaine.

Étranger ?

Du reste, les libéraux semblent aussi dépassés que le gouvernement.

Cet été, après les premiers rapports sur les volumes de données à Desjardins, puis à Capital One, quatre membres de l’opposition officielle sur le site du Journal une lettre ouverte ouverte dans les cinq propositions pour faire face au phénomène du volume de données.

Le texte comportait certains aspects. Mais étrangement, ils s’y attaquaient d’abord et surtout au projet du gouvernement Legault de délocaliser certaines données, cryptées, sur des serveurs à l’étranger.

Chez Desjardins comme chez Capital One pourtant, ce sont des employés malvoyants, à l’intérieur (et non à l’étranger) — qui n’ont jamais dû avoir accès aussi facilement à ces informations — qui ont dérobé les données personnelles.

D’autres avenues dans cette lettre dite plus marquées, comme de hausser les montants d’avances pour vol de données dans la loi sur la protection du consommateur. L’État doit en effet punir les entreprises qui sont négligeables à l’égard des données personnelles. D’ailleurs, le ministre Girard semble ouvert à l’idée, hier, et sur ne sera pas surpris qu’il l’ajoute à la loi sur les agences de crédit en préparation.

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