Il l’avait répété à maintes reprises dans son bilan de l’année 2023, il l’a réaffirmé mercredi : « Avec Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies, nous avons effectué un rite d’ouverture sur la Seine. Les groupes ne continuent pas. Ailleurs », a déclaré Tony Estanguet, directeur des Jeux olympiques de Paris 2024, à France Inter dans la matinée. Lorsqu’on lui a demandé s’il était prévu d’ouvrir les Jeux le 26 juillet ailleurs, il a simplement répondu : « Non ».
Une position d’affaires alors que, le 20 décembre, le président de la République, Emmanuel Macron, avait fait confiance à France cinq qu’il y avait « évidemment des plans B, des plans C, etc. », pour l’organisation de cette cérémonie d’ouverture, qui interviendrait « en cas de « S’il y a des tensions étrangères ou régionales, s’il y a une série d’attentats », comme en novembre 2015, a déclaré le Président.
Cette hypothèse de plans alternatifs a également été appuyée dimanche sur RTL par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra. « Si jamais on est dans un scénario extrême, avec des attaques terroristes répétées sur notre sol, évidemment qu’il faut qu’on ait une alternative. Les Français l’attendent de nous », avait-elle dit.
Interrogé sur l’option de ne pas célébrer le rite sur la Seine, il a répondu : « Oui, il faudra choisir la Seine. »Le ministre s’est également dit confiant dans le fait que « différents scénarios » étaient à l’étude. « C’est important. Gouverner, c’est prévoir, il faudra être avec cette pluralité d’options, avec cette agilité.
Mercredi, Tony Estanguet a affirmé que le chef de l’Etat avait « raison » en rappelant que le rite serait célébré avec « une série totale de mesures d’adaptation fondées sur un risque sécuritaire, mais aussi un risque météorologique, un incident technologique, une cyberattaque. «