Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé, lundi 6 mars, une série de mesures visant à dissiper les accusations d’ingérence chinoise dans les deux dernières élections fédérales. L’annonce intervient alors que les partis d’opposition réclament une enquête publique indépendante sur le facteur depuis plusieurs jours.
Ces mesures s’accompagnent de la nomination d’un rapporteur spécial indépendant qui sera nommé dans les prochains jours. Son projet sera de « faire des recommandations spécialisées sur la protection de notre démocratie », a déclaré M. Trudeau, ajoutant qu’il avait également chargé deux comités d’enquêter sur l’ingérence étrangère. .
L’une des premières missions du Rapporteur spécial sera de conseiller le gouvernement sur les prochaines étapes, en ajoutant une enquête publique imaginable.
« Qu’il s’agisse d’une enquête ou d’un contrôle judiciaire, nous nous conformerons à votre recommandation », a déclaré M. Trudeau, qualifiant l’ingérence de « troublante » et de « grave ».
Au cours des dernières semaines, une série d’articles publiés dans les médias canadiens au sujet de fuites du réseau de renseignement ont détaillé les tentatives présumées de Pékin d’interférer dans les deux dernières élections fédérales. Ceux-ci viennent avec un financement secret ou la participation aux campagnes de certains candidats aux élections de 2019 et 2021. Élections fédérales.
Des accusations dénoncées « fermement » par les autorités chinoises, les qualifiant de « diffamatoires ».
La semaine dernière, un rapport indépendant a déclaré qu’il y avait eu des tentatives d’ingérence, mais qu’elles avaient affecté les résultats finaux de l’élection.
Plus tôt lundi, la police fédérale a annoncé qu’elle avait ouvert une enquête sur la façon dont les données avaient été divulguées aux médias canadiens.
Le premier ministre a également lancé une nouvelle enquête spécialisée sur l’ingérence étrangère dans les élections.
Le comité avait déjà soumis un rapport sur la question en 2019, appelant à faire plus.
Pour sa part, on a demandé à la définition des coupables supervisant le renseignement du Canada de lire comment les organismes de sécurité nationale du Canada ont géré le risque d’ingérence électorale.
« Toute attaque ou tentative d’attaque contre notre démocratie est inacceptable », a déclaré Trudeau, ajoutant que « le gouvernement chinois et d’autres régimes comme l’Iran et la Russie ont tenté de s’ingérer uniquement dans notre démocratie, mais dans notre pays dans son ensemble. C’est un nouveau problème.
Avec AFP