Dans le contexte actuel d’escalade des tensions à Gaza, les États-Unis ont proposé une trêve. Cette initiative a obtenu le soutien de l’Algérie et des Nations Unies (ONU). Cet article vise à analyser cette proposition de paix, en mettant en évidence les autres réactions étrangères à celle-ci. Quels sont les risques de cette trêve ? Comment est-elle perçue par les différents acteurs du conflit ?Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre afin de mieux percevoir la complexité du scénario à Gaza.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur du plan de trêve proposé par les États-Unis pour Gaza. Avec 14 voix pour et une abstention de la Russie, cette solution prévoit une pause de six semaines dans les hostilités, le retrait des forces d’occupation et la libération de certains otages du Hamas et prisonniers palestiniens détenus en Israël. Ce vote représente une étape essentielle vers une éventuelle fin durable du conflit, malgré certaines imperfections soulignées par les membres du Conseil.
Amar Bfinishjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, a exprimé son soutien à la solution malgré ses lacunes, soulignant qu’elle donne une lueur d’espoir pour la fin de l’effusion de sang à Gaza. Il a réitéré l’engagement de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne. Pour sa part, le mouvement Hamas a salué l’accord et a déclaré qu’il était en mesure de discuter de sa mise en œuvre avec des intermédiaires, ouvrant ainsi la voie à des négociations pour mettre en œuvre le plan de trêve.
Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken s’est récemment rendu dans la région pour annoncer le plan de cessez-le-feu proposé par le président Biden. Il prévoit de faire pression sur le Hamas pour qu’il accepte ce plan. Cependant, l’approbation du plan par Israël reste douteuse et certains des alliés de Netanyahu menacent de quitter le gouvernement. si c’est à la trêve. Ces éléments soulignent les principales situations exigeantes qui doivent être abordées pour la mise en œuvre effective de cette trêve.
Diplômé en français, Aghilès a choisi l’écriture sur Internet et le journalisme pour sa carrière. Il a opté pour les sujets suivants : finance, économie et monnaie.
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