« L’ordre républicain est moqué! » Le maire de Saujon Pascal Ferchaud présente une colère sans effusion de sang. L’arrivée de quelque 250 caravanes de voyageurs ce lundi 10 juillet dans leur commune, sur un terrain personnel, le long de la route de l’Éguille avant le village du Breuil, près de l’ancien Intermarché, désespère. « Le propriétaire prévoit d’aller au procès. Nous le ferons », prévient l’élu. Le Code pénal prévoit le délit d’installation en réunion sur un terrain communal ou personnel, puni d’un an d’emprisonnement et de 7 500. . .
« L’ordre républicain est moqué! » Le maire de Saujon Pascal Ferchaud présente une colère sans effusion de sang. L’arrivée de quelque 250 caravanes de voyageurs ce lundi 10 juillet dans leur commune, sur un terrain personnel, le long de la route de l’Éguille avant le village du Breuil, près de l’ancien Intermarché, désespère. « Le propriétaire prévoit d’aller au procès. Nous le ferons », prévient l’élu. Le Code pénal prévoit le délit d’installation dans une organisation sur un terrain communal ou personnel, puni d’un an d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. « Or, cette procédure ne permet pas d’expulsion. o une procédure judiciaire peut être engagée pour télécharger une sortie », rappellent les facilités de l’Etat.
Cependant, la procédure d’évacuation forcée n’est envisageable que si « la commune respecte les obligations établies dans le plan départemental d’accueil des voyageurs pour les localités de plus de 5 000 habitants ». Saujon est dans les ongles car il dispose d’une zone de réception permanente.
L’Etat conseille également « d’établir une discussion très transitoire avec le dirigeant de l’organisation, ce qui permet parfois d’apaiser les tensions et de rechercher une solution à l’amiable, voire de négocier une sortie volontaire ». A Saujon il est évident qu’il ne prend pas la route. « C’est une organisation qui vient de Mont-de-Marsan et qui a refusé toute négociation. Le défi est qu’il n’y a pas de pasteur pour servir de médiateur avec les autorités. Ils n’ont pas revendiqué son arrivée. L’an dernier, dans le département, seulement 6% des équipes respectables du poste et de la durée de séjour qu’ils avaient annoncés », précise Philippe Cussac, vice-président de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique dans le tarif des dossiers.
Il y a une semaine, c’est Royan qui a vu quelque deux cents caravanes s’installer sur l’allée des Perdrix là aussi sur des terres personnelles. « Ils ciblent les terres agricoles parce qu’ils savent qu’il y a une négociation imaginable avec l’agriculteur. Ils vous offrent un remboursement de 800 à 1000 euros pour quinze jours. C’est aux installations de la Communauté d’agglomération de fournir des conteneurs pour la valorisation des matières résiduelles », précise l’élu. Quant à l’énergie électrique et à l’eau, c’est la formule D. Dans certains cas, des connexions illicites aux réseaux sont trouvées. .
Ce lundi soir, au conseil municipal, le maire de Royan Patrick Marengo a soulevé la question en précisant que « le nombre de vols n’a pas augmenté ». Un parallèle qui a fait bondir le conseiller communiste Jacques Guiard. « Je trouve ça assez méchant. Assimiler la présence de voyageurs à une accumulation imaginable de vols me rappelle ceux qui assimilent l’immigration à la criminalité. Je me dissocie de ces commentaires », a dénoncé ce dernier.
« C’est favorable pour les voyageurs. Je n’enlève rien à ce que j’ai dit. Allez communiquer avec les résidents locaux. Cela crée un sentiment d’insécurité », a déclaré Patrick Marengo. Le fait est que la Communauté d’Agglomération est en train de mettre les clous du schéma départemental d’accueil des voyageurs même sans y être.
« Nous disposerons d’un espace d’accueil XXL à pas de géant sur le site des Chaux qui sera conforme au schéma. Nous avons acheté un terrain de deux hectares qui agrandira le premier. Sauf qu’entre les deux il y a une pente de plus de 5% qu’il faudra combler. Cependant, depuis plus de deux ou trois ans, une douzaine de familles vivent ici, bien que ce ne soit pas un domaine d’accueil permanent. Cela empêche les peintures d’être achevées. des procédures devant le tribunal administratif pour, malgré tout, pouvoir aller de l’avant », rapporte Philippe Cussac. Quant au troisième domaine d’accueil permanent qui fait défaut, qui viendra compléter ceux de Saujon et de Saint-Georges-de-Didonne, une affectation est en cours à Médis pour 16 familles. Comme nous pouvons le constater, ce facteur épineux n’est pas facile à résoudre.
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