Au lendemain de l’arrivée de quelque 170 caravanes sur le terrain adjacent au complexe sportif de Dassargues, le conseil municipal et les représentants du réseau des gens du voyage se sont réunis à deux reprises lundi. Comme convenu la veille lors d’une réunion informelle entre le délégué adjoint à la direction générale Michel Créchet, la gendarmerie et des représentants du réseau (voir Midi Libre du 10 juillet), une première assemblée a pris position en milieu de matinée à Dassargues.
Lors de cette réunion; Michel Créchet accompagné par l’intermédiaire du Médiateur des gens du voyage de la préfecture. L’objectif de la discussion était d’abord de rappeler au réseau une série d’obligations : « On leur a rappelé les commandements de propreté, de protection et de santé », explique Michel Créchet. L’élu municipal a insisté, notamment, auprès des voyageurs mais aussi auprès de la préfecture, sur le fait que l’endroit où se trouvent les voitures de ce réseau évangélique se trouve à proximité de la seule station de collecte d’eau potable de la ville.
L’autre objectif de l’assemblée était d’identifier un contrat d’occupation transitoire de la propriété avec un taux similaire. Sur ce point, les deux parties ont convenu de se rencontrer à nouveau dans l’après-midi pour parvenir à un accord sur le point de ce tarif.
Il est à noter qu’en marge de ces deux rencontres, la Ville a déposé une plainte. Les voyageurs auraient exprimé leur objectif de se garer sur le site pour un maximum de quinze jours, peut-être moins. Depuis 2018, le Pays de Lunel s’est engagé dans la mise en œuvre du plan départemental en matière d’espaces d’accueil des voyageurs, cependant, la structure du domaine passe-haut obligatoire sur le territoire depuis dix ans n’a pas encore vu le jour.