Donald Trump est dans un bouleversement qui ne finit jamais. L’ancien président et candidat aux élections de 2024 est convoqué devant la justice après avoir été inculpé dans quatre cas et doit être jugé dans trois cas. Mais ces revers politiques, malgré tout, vont-ils l’amener ?Sa popularité a-t-elle chuté, ou au contraire ? » Je ne sais pas comment les autres réagiraient. Nous n’avons jamais connu un scénario qui ressemble beaucoup ou vaguement à celui-ci », a déclaré à l’AFP Whit Ayres, un conseiller politique républicain. De plus, les répercussions sur sa carrière politique ne font aucun doute.
L’ancien président américain a multiplié les scandales ces dernières années, raison pour laquelle il est poursuivi. Ce sont ces 4 accusations qui peuvent perturber, voire compromettre, votre campagne électorale de 2024. Pour être plus clair, regardons de quoi Donald Trump est accusé. .
L’acte d’accusation de l’élection de 2020 en Georgia. La affirme que Donald « Trump et les autres accusés ont refusé de reconnaître qu’il avait perdu et s’étaient sciemment et intentionnellement engagés dans un complot visant à remplacer illégalement les résultats finaux des élections en leur faveur », a-t-il accusé le 14 août.
Après un versement de 130 000 dollars effectué à la star de X Stormy Daniels, en 2018 une enquête a été ouverte par l’intermédiaire de la justice de New York. Cela aurait eu lieu juste avant l’élection présidentielle de 2016 et aurait été enregistré comme des « frais juridiques » mais n’aurait pas été déclaré. Comptes croisés. Ce qui semble être une croisade frauduleuse, explique Le Figaro. Le milliardaire a été accusé en mars dernier de falsification comptable pour acheter le silence de l’actrice et a plaidé non coupable.
Le cas de la dissimulation de documents. Un grand jury fédéral a inculpé Donald Trump pour conservation de documents et entrave à la justice, selon l’un des avocats de l’ancien président au courant du dossier. Cet acte d’accusation criminel, déposé par l’intermédiaire du ministère américain de la Justice, est un nouveau revers juridique pour Donald Trump.
Donald Trump est accusé d’avoir joué un rôle au Capitole le 6 janvier 2021. Il fait face à quatre chefs d’accusation dans cette affaire, en plus d’avoir participé à la sollicitation.
Malgré ses 4 accusations, il devrait être jugé dans au moins 3 procès en 2024. Mais ces assignations à comparaître devraient interférer avec plusieurs de ses nominations dans sa croisade présidentielle l’année prochaine. Voici le calendrier juridique de l’ancien président:
Bien que les preuves s’accumulent et pointent un peu plus vers les mouvements de Donald Trump, il est déroutant de prendre une décision sur les peines précises auxquelles le milliardaire américain risque. Dans le cas de Stormy Daniel, la loi prévoit une peine maximale de quatre ans de prison.
En ce qui concerne la manipulation de l’élection présidentielle en Géorgie, la loi en vigueur dans l’État, qui est la même que celle appliquée aux gangs, peut condamner le suspect à des peines pénales allant de cinq à 20 ans.
Enfin, dans les deux affaires fédérales, à savoir l’assaut contre le Capitole et la dissimulation de documents classifiés, Donald Trump est accusé de crimes pouvant entraîner des peines très sévères, note L’Internaute. Mais les principales craintes de Trump sont les conséquences de ces accusations et condamnations imaginables. Ce dernier pourrait potentiellement entacher sa candidature à l’élection présidentielle.
Des doutes planent sur l’autorisation de Donald Trump de se présenter ou même de présider les États-Unis. Mais la Constitution américaine est transparente à ce sujet. Certaines conditions, explicitement énoncées, doivent être remplies: le président doit être âgé d’au moins 35 ans, résider aux États-Unis depuis au moins 14 ans et être citoyen de naissance.
Par conséquent, ce texte doit comprendre qu’un utilisateur peut se présenter à la fonction présidentielle même s’il est accusé ou emprisonné, afin qu’il puisse exercer la fonction présidentielle qu’il soit destitué, condamné ou même derrière les barreaux, explique The Conversation. Cependant, l’emprisonnement ne faciliterait pas l’exercice de la force et peut également affecter fortement la crédibilité de l’utilisateur dans la force.
Le spécialiste de l’histoire et de la civilisation américaines, Lauric Henneton, est plus pessimiste quant à la condamnation du milicien américain. « Il ne passera pas par les barreaux, car la sentence finale ne sera pas prononcée avant les élections », a-t-il déclaré au Figaro. Et s’il est acquitté, il peut réussir en répétant : « Je vous l’ai déjà dit, ils n’ont rien contre moi !Je suis innocent !’ », dit le spécialiste.