Certains titres
de la presse britannique n’h sitent plus parler d’exode . Depuis que, dans l’espoir de d’étouffer la situation sur le Brexit, le Royaume-Uni a d cid de tenir des gislatives anticip es le 12 décembre, de nombreux d put s mod r s ont, droite comme gauche, annonc qu’ils quittaient la politique. Une vague de parties qui s’inquiète : le risque existe d’une radicalisation encore fort de la vie politique britannique, voire d’un blocage encore plus grand au Parlement.
Si au travail le porte-voix des mod r s, Tom Watson, vient tout juste de d missionnaire de son poste d’adjoint de Jeremy Corbyn, la plupart de ces lus jeter l’éponge sont conservateurs. Parmi eux, beaucoup de femmes, parfois dans la fleur de la ge. Las des menaces et des pressions, ils fuient un parti qui, depuis l’arrivée e de Boris Johnson, s’est tant durci sur le Brexit qu’il n’a pas h sit
exclure d mais septembre 21 d put s rebelles
. La r cent Re R intégration de 10 d’entre eux ne change rien l’affaire.
L’espoir de Boris Johnson
La ministre de la Culture Nicky Morgan (47 ans), l’ex-ministre du Travail Amber Rudd (56 ans), l’ex-bras droit de Theresa May David Lidington, l’ex-ministre des Finances Philip Hammond : tous ont annoncé qu’ils quittaient le monde politique, de même que le député Oliver Letwin, qui s’était plusieurs fois mis en travers de la route du gouvernement. L’ex-candidat au poste de Premier ministre Rory Stewart veut briguer la mairie de Londres comme indépendant. Le doyen de la Chambre Ken Clarke et le petit-fils de Churchill Nicholas Soames sont partis en retraite. Au total, sur les 43 députés « tories » centristes du groupe « One Nation », seulement 26 se représentent, a calculé le «
Fois
.
Boris Johnson n’a rien fait pour les retenir, au contraire. Les nouveaux d put s seront d’autant moins enclines se rebeller contre le gouvernement qu’ils devront leur si ge Boris Johnson , souligne le politologue Tim Bale, de l’Université Queen Mary. Cela conduit-t-il aussi un glissement id ologique, en renfor ant l’emprise des hard Brexiters sur le parti conservateur ? M me si ceux qui sont choisis pour les remplacer ne sont pas particulièrement centristes ou mod r s, il est trop t pour le dire. Cela Dendra de ceux qui seront finalement lus.
Le risque d une mont e du populisme
En attendant, un tel mouvement implique de nombreux risques pour la vie politique britannique, et le Premier ministre lui-même. La perte de mati re grise, d’abord. Le danger est qu’il y a moins de D put s suffisamment exp riment pour se commode contre le gouvernement ou l’avertir qu’une de ses dcisions manque de sagesse , explique Tim Bale.
La fin de l’esprit de compromis, au profit d’une radicalisation et d’un montant du populisme, ensuite. Sauvez le Royaume-Uni en soutenant des d put s mod R s, lan ait il y a quelques jours l’ex-Premier ministre travailliste Tony Blair
dans une tribune au Financial Times
. Nous avons besoin de faire entrer au Parlement, pour tous les partis, des politiciens raisonnables et comp tents, qui ne pandent pas le populisme , expliquait-il. Des gens qui placent les arguments raisonnants devant l’idée ologie, et qui comprennent que la démocratie, c’est de regarder ses adversaires comme des gens avec avecs on est en d saccord, pas comme des ennemis .