Comme le rapportait le 9 novembre le site petersbourgeois 47News, média russe qui a révélé l’affaire ce même jour, à 9 heures du matin, un chauffeur de taxi s’arrêtait sur les berges de la rivière Moïka, au centre de la capitale du Nord, et appelait les secours pour sauver un homme âgé en train de se noyer. Une fois extrait de l’eau, lui et son sac à dos, on apprit qu’il s’agissait d’un éminent professeur d’histoire de l’Université d’Etat de Saint-Pétersbourg et que le sac contenait deux bras de femme coupés au niveau des coudes, ainsi qu’un pistolet.
Quelques heures plus tard, la police découvrait dans l’appartement d’Oleg Valerevitch Sokolov un corps de femme décapité et démembré, celui d’Anastassia Echtchenko, 24 ans, étudiante dans la même université et compagne du professeur depuis 18 mois, selon les personnes interrogées par le site.
Le journal raconte ensuite une “histoire incroyable par son absurdité tragique”. Le professeur, arrêté, avoue avoir dès le 7 novembre tué la jeune femme avec son arme à la suite d’une violente dispute. Au soir du 8 novembre, il achetait des sacs et une scie, se gorgeait de cognac pour supporter l’épreuve et sciait le corps de sa maîtresse. Il jetait d’abord ses jambes, lors d’un premier voyage. Mais lors du second, imbibé d’alcool, il tombait dans la rivière en même temps que le sac.
Oleg Sokolov est réputé pour sa connaissance et son amour
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