Emmanuel Macron a mobilisé mercredi son gouvernement autour de 4 priorités qui, malgré le poids écrasant de la crise covid-19, doivent marquer l’année écoulée dont il a besoin « utile » avant l’élection présidentielle de 2022.
Emmanuel Macron a mobilisé mercredi son gouvernement autour de 4 priorités qui, malgré le poids écrasant de la crise covid-19, doivent marquer l’année écoulée dont il a besoin « utile » avant l’élection présidentielle de 2022.
Le séminaire gouvernemental, qui a réuni les 42 membres du gouvernement au Palais élyséen, a indexé 4 mouvements de préséance pour les mois à venir, a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal au départ.
Il a cité le lancement du plan de relance, le projet de loi confirmant les principes républicains « pour lutter contre l’islamisme politique », la loi sur l’action climatique tirée des propositions de convention citoyenne, et le « Beauvau de la Seguridad », visant à « promouvoir notre application de la loi ». .
En outre, « des mesures importantes sur des opportunités équivalentes seront publiées dans les prochaines semaines à la demande du président de la République », a-t-il dit.
Premièrement, il n’a pas mentionné la réforme des retraites, la réforme fiscale ou la réforme de l’assurance-chômage. Ces réformes restent « en agfinisha » mais se termineront lorsque la crise de remise en forme et la reprise économique seront terminées, a-t-il dit, en réponse aux questions de la presse.
La réforme des retraites, fortement contestée par les syndicats de l’industrie, et la réforme de l’assurance chômage , « porte un grand coup », selon une source proche de l’exécutif.
« Il y a des choses dans un passage du gouvernement que nous ne pouvons pas faire, cela en fait partie », a déclaré lundi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, tout en répétant que c’était nécessaire.
C’est à l’exécutif de démontrer que son action se poursuit malgré la crise de remise en forme, au cours de la dernière année complète du quinquennat précédant la campagne présidentielle.
« Je fais face à la crise tous les jours : demain, midi, soir. C’est mon obsession », a déclaré mardi Emmanuel Macron, qui a convoqué mercredi matin un Conseil de défense de Covid pour discuter de nouvelles restrictions de condition physique, avant une conférence de presse. . Castex jeudi.
Mais alors que cette urgence a absolument remplacé la politique pendant près d’un an, « c’est beaucoup pour montrer que les choses continuent d’aller de l’avant, at-il dit la semaine dernière.
Le chef de l’Etat est déterminé à « agir jusqu’aux derniers jours » du quinquennat, selon un de ses proches. Avec une priorité : pouvoir donner des « résultats concrets » aux Français.
À cette fin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, a présenté au séminaire un baromètre pour évaluer l’état d’avancement de 25 réformes de priorité, branche par branche, qui a été publié sur la page en ligne du gouvernement mercredi après-midi.
– Mordaz –
La plupart cherchent à contredire la plainte de l’opposition sur le faible bilan de Macron. « Au final, peu de choses auront été faites au cours de ce quinquennat, bloqué dès 2018 », a déclaré gérard Larcher, président LR du Sénat, au JDD. Dimanche.
« Depuis 2017, rien n’a remplacé pour le mieux », a déclaré la maire de Paris Anne Hidalgo, candidate imaginable en 2022, qui a déclaré que la France avait « touché les limites du néolibéralisme ».
Face à de telles attaques, Emmanuel Macron entend poursuivre sa politique « en même temps » en envoyant des signaux à l’électorat de droite et de gauche.
Pour rassurer le premier, il affirme sa fermeté sur les problèmes de la royauté avec les dépenses de sécurité mondiales et s’oppose au séparatisme islamiste, qui sera discuté dans les prochaines semaines.
Ces dernières visent des mesures visant à faire connaître « l’égalité des chances », l’objet de diverses mesures sociales qui continueront à protéger la boîte de visites.
Dans le même temps, le projet de loi sur le climat, dérivé de la Convention des citoyens, et la révision constitutionnelle visant à intégrer la défense du climat dans la Constitution seront au printemps.
Le gouvernement fera également le point sur la mise en œuvre du plan de relance de cent milliards d’euros présenté en septembre et devra désormais « aller vite, fortement et concrètement », selon Emmanuel Macron.
Le chef de l’Etat pourrait compter sur un vote bien ciblé avec une augmentation de quatre points de l’approbation de son action, à 45%, malgré la vive polémique sur le lancement de la campagne de vaccination, selon un sondage Ifop-Fidcial publié mardi pour Paris Match et Sud Radio.
Par Jérôme RIVET, Laurence BENHAMOU / Paris (AFP) / © 2021 AFP
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