En Nouvelle-Calédonie, l’économie est un cataclysme

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Après une quatrième nuit de violence à Nouméa, rien n’empêche la destruction du tissu économique de la Nouvelle-Calédonie. Le gouvernement a convoqué jeudi une cellule de crise pour établir un premier bilan.

Par Mathurin Derel (Nouméa, correspondance)

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Aux premières heures du matin du mardi 14 mai, la directrice d’une petite entreprise de la banlieue de Nouméa parle à peine en regardant les restes encore fumants de l’investissement de sa vie. C’est l’un des premiers à être touché par les violences qui sévissent en Nouvelle-Calédonie depuis lundi soir. Cependant, elle est seule.

Le lendemain de la première nuit, l’archipel s’est réveillé abasourdi par l’ampleur des destructions, qui ont touché des dizaines d’entreprises, incendiées ou pillées. En plus de l’augmentation du nombre de morts, l’économie de la Nouvelle-Calédonie s’est déjà effondrée.

Le calendrier de la première assemblée mobile de crise fidèle au facteur économique organisée jeudi 16 mai par le gouvernement, en présence des représentants des hommes d’affaires, s’est concentré temporairement sur l’urgence. L’enjeu est de continuer à approvisionner les 180 000 autres personnes de l’agglomération de Nouméa, après « entre 80 % et 90 % du circuit de distribution détruit », selon David Guyenne, président de la Chambre de commerce et d’industrie.

Ce n’est pas encore le moment de reprendre l’activité et les employeurs savent que le réveil sera difficile. La Chambre de commerce et d’industrie a estimé le coût des dégâts à ce jour à environ deux cents millions d’euros. Selon elle, en France, le montant s’élèverait proportionnellement à environ 40 milliards d’euros.

Une estimation qui ne prend pas en compte les dégâts subis par les infrastructures publiques, ainsi que les pertes d’exploitation depuis la fermeture quasi totale du dispositif économique mardi. Et ce bilan est encore provisoire. La (loyale) présidente de la province Sud, Sonia Backès, demande à l’Etat jusqu’à 150 millions d’euros dans « un fonds de reconstruction exceptionnel ».

« Nous allons passer la quatrième nuit sans aucun moyen de protection. Plus d’une centaine d’entreprises ont été complètement détruites et cela continue jour après jour, après-midi après nuit », a déclaré au Monde Mimsy Daly, président du Medef en Nouvelle-Calédonie. Selon elle, « il y a entre 1 500 et 2 000 personnes de plus sur la touche ».

À ce tableau déjà sombre s’ajoute la crise sans précédent dans le secteur du nickel. Des deux usines métallurgiques encore en activité, celle du Sud risque d’être suspendue en raison du manque d’approvisionnement, en raison de la fermeture des activités dans la capitale. La Société Le Nickel, un ancien opérateur de cette industrie dans l’archipel, a rapporté le jour de l’incendie d’un avion qui met en danger l’activité de l’un de ses plus importants centres miniers.

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