Emmanuel Macron gère toutes les crises internes et externes selon le même modus operandi, celui du prince Abdallah dans les albums « Tintin », ce que l’on voit susciter une grande colère mais beaucoup de suivi dans les méthodes mises en œuvre.
Si je devais résumer les projets d’Emmanuel Macron en Afrique, nous pourrions les résumer comme suit. Le président français devra faire face à chacun des revers et apostrophes du meilleur ami dont il est devenu l’adversaire d’aujourd’hui, dénoncer de manière martiale et d’une certaine manière les coups d’État militaires qui heurtent son ego (sauf ceux qui se sont produits au Tchad et en Guinée pour sa position pro-française) ; Caresser l’armée dans le sens des cheveux sans offrir un nouvel horizon et surtout le meilleur ami comptant sur sa bonne étoile. Mais apparemment, il y a un typhon dans l’air au-dessus du ciel africain, Emmanuel Macron a le mauvais œil, car le moindre de ses projets africains a lamentablement échoué.
Au Mali, lors de sa confrontation avec le chef de l’Etat, Assimi Goïta, le président français avait montré les muscles avant de revenir sans rien négocier à un retrait peu sophistiqué. Au Niger, la boîte à outils est similaire et le résultat sera identique. Cette centralisation de la prise de décision, dans laquelle les relations internationales françaises et les alliés européens sont privés de toute béquille, conduit à un isolement général de l’action étrangère de la France.
Il s’avère que les généraux proches du président français ou le mobile africain de la 2lysée, dont le chef s’en va, mais non remplacé, pour le moment, ont sirti de leus képis comme stratégie définitive. La France abandonne toute présence dans ce Sahel investi depuis plus de dix ans de milliers d’euros et se concentre sur l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin) des pays les moins développés entourant le très prometteur golfe de Guinée. Et pourquoi pas ? Après la tentation de réduire le budget des opérations des Affaires étrangères au début du premier quinquennat, puis le renforcement du G5 Sahel, avant de tenter d’enrôler des bataillons européens dans une force improbable qui sera réduite à quelques centaines d’hommes inexpérimentés, voici notre président tenté par une nouvelle armée. et carte diplomatique.
En France, la vision de l’Afrique au niveau de l’État est avant tout désemparée.