Émeric Paillasson de retour à Chartres, ce soir avec Saint-Raphaël : « Ça va faire bizarre»

Publié le 13/11/2019 à 11h13

Aujourd’hui, il s’épanouit au poste de directeur général de Saint-Raphaël. Mais Émeric Paillasson, homme de base du CCMHB lors de la première montée en D1, en 2015, a porté pendant cinq saisons le maillot de Chartres, son dernier club en tant que joueur. Trois ans et demi après avoir raccroché, l’ex-défenseur remettra pour la première fois les pieds dans la halle Jean-Cochet, où sa générosité au combat et sa sympathie n’ont pas été oubliées. Comment imaginez-vous ce retour à la halle Jean-Cochet ? Ça va faire bizarre, ça va réveiller plein de souvenirs. En tout cas, je suis super content de venir. Je vais revoir plein de gens que je connais, ça risque d’être fort émotionnellement. Après, je viens aussi pour le boulot. On va essayer d’allier les deux au mieux. Mais ça va faire quelque chose parce que j’ai vécu des moments super forts à Chartres.

On était un groupe de copains qui partageaient les mêmes valeurs. On se voit encore régulièrement avec le noyau dur des gars qui ont fait la montée.

Que gardez-vous de votre expérience ici ? L’année de la montée était magnifique. Pas toute rose comme dans les contes de fée parce que c’est dans la douleur qu’on avait réussi à décrocher la montée. C’est ça qu’il y a de plus beau. Et puis on était un groupe de copains qui partageaient les mêmes valeurs. On se voit encore régulièrement avec le noyau dur des gars qui ont fait la montée, les Mongin, Cherblanc, Astruc, Monnier, Capella… Tous les ans, on se fait un week-end ensemble. Des liens forts se sont créés cette année-là.

Et si vous deviez retenir une image de vos cinq saisons à Chartres ? Peut-être le soir de la finale aller des plays-offs quand on bat Mulhouse de dix buts. Il y avait eu un alignement des planètes. Trois jours plus tard, ça avait été chaud, mais on était aller chercher la montée. Je me rappelle l’accueil des supporters, le lendemain, à la gare. C’était génial. Quand j’ai dit ici à tout le monde que je partais à Chartres et quand je dis maintenant que j’y ai passé cinq ans, les gens tirent une tête d’enterrement. Ils ont l’impression que c’était le bagne. Moi, j’ai passé cinq super années ici. On est super fier d’avoir écrit un petit bout de l’histoire du club de Chartres.

Comment jugez-vous l’évolution du CCMHB ? C’est un club que j’aime. Donc, je suis attentivement. En plus je suis très ami avec Steeve Baron, le président. On discute souvent. Là, ils sont plutôt bien dans le tableau de marche. Ils vont avoir quelques matches piège contre des concurrents directs qu’il faudra gagner. Après, le championnat est devenu hyper ouvert. Nous, on avait un peu de marge avant. On se rend compte que ce n’est plus le cas. C’est bien pour le championnat, mais ça veut aussi dire que quand tu te bats pour le maintien, il faut plus de victoires.

Chartres (halle Jean-Cochet), ce mercredi 13 novembre à 20 h 30. Un match à suivre en direct sur notre site.  

Franck Thébault

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