Il reste en prison. La cour d’appel de Paris a refusé ce mercredi matin la demande de mise en liberté de Patrick Balkany liée à sa condamnation à cinq ans de prison ferme pour blanchiment de fraude fiscale.
La chambre des appels correctionnels a certes estimé « recevable »sur la forme la demande de mise en liberté de Patrick Balkany, mais estimé qu’elle était « non fondée ».
La cour n’a pas détaillé les arguments de sa décision ce mercredi matin à l’audience. Le président a simplement cité l’article 144 du code de procédure pénale, qui indique notamment la possibilité de maintien en détention pour « empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices » ou pour « garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ».
On peut supposer que le fait que l’élu de Levallois-Perret n’ait pas encore versé la caution de 500 000 ordonnée dans le cadre d’une première demande de mise en liberté, accordée, a pu peser dans la décision.
Le 28 octobre, la justice avait accordé à l’édile sa mise en liberté liée à sa condamnation à quatre ans de prison pour fraude fiscale. Ce mercredi, il s’agissait de la condamnation à cinq ans ferme pour blanchiment de fraude fiscale.
« Nous ne comprenons pas cette décision de maintien en détention. Nous allons immédiatement déposer une deuxième demande de mise en liberté pour Patrick Balkany », réagit ce mercredi matin Eric Dupond-Moretti, l’avocat du maire de Levallois-Perret.