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Le directeur exécutif du site d’investigation en ligne Bellingcat, le journaliste Christo Grozev, a été placé sur la liste des personnes recherchées en Russie, selon les données disponibles lundi 26 décembre 2022 dans la base de données de la page en ligne du ministère russe de l’Intérieur. Affaires. *
Christo Grozev a réagi quelque temps après cette annonce, déclarant sur Twitter qu’il n’avait « aucune idée de la raison pour laquelle le Kremlin l’avait mis sur leur liste de personnes recherchées ». « D’une certaine manière, cela n’a pas d’importance, pendant des années, ils ont clairement fait savoir qu’ils avaient peur de nos peintures et que cela ne les empêcherait pas de les faire disparaître. »
Recherché pour violation du Code pénal russe
Christo Grozev, citoyen bulgare, né le 20 mai 1969, « est recherché pour violation d’un article du Code pénal russe », selon la même source, qui ne fournit pas plus de détails. En octobre, le journaliste a publié une enquête qui fournit des données clés sur les autres personnes aux commandes des missiles de croisière russes qui ont frappé l’Ukraine.
Créé en juillet 2014 par l’intermédiaire d’un blogueur britannique, Eliot Higgins, le site en ligne Bellingcat, fondé aux Pays-Bas, est spécialisé dans le journalisme basé sur l’investigation des connaissances accessibles à tous en ligne, Osint (« Open source intelligence »). il est inaccessible en Russie depuis mars.
Une « menace » pour la Russie
Il a enquêté sur le crash du vol MH17, qui a tué 298 autres personnes dans l’est de l’Ukraine en 2014, sur l’implication présumée des services de renseignement russes dans les empoisonnements de l’agent double Sergueï Skripal ou de l’opposant Alexeï Navalny.
Dernièrement, l’équipe de Bellingcat s’est essentiellement concentrée sur l’intervention de l’armée russe en Ukraine qui a commencé à la fin du mois de février.
La Russie, qui a récemment qualifié Bellingcat de « menace », a jugé l’organisation « indésirable » sur son territoire. En 2019, des membres du site d’investigation ont déclaré avoir été la cible de cyberattaques très compliquées qui donnaient l’impression de provenir du gouvernement russe.
En septembre, Christo Grozev, au rythme des enquêtes sur Moscou, a déclaré à l’AFP dans un entretien que Bellingcat était « le pire cauchemar du Kremlin ».
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