Les commentaires du républicain sur l’OTAN incitent les dirigeants à croire en une Europe sans parapluie militaire américain. D’ici 2024, 18 des 31 pays alliés consacreront 2 % de leur PIB aux dépenses militaires, selon le secrétaire général Jens Stoltenberg.
Jugées « dangereuses » et « irresponsables » par la plupart des dirigeants européens, les remarques de Donald Trump sur l’OTAN resteront lors des deux réunions ministérielles de l’Alliance à Bruxelles mercredi. Mais les réactions ne se sont pas fait attendre. Et ce n’est pas encore le moment de se plaindre de la préférence à se serrer les coudes. Assiste-t-on à une résurgence européenne ?
C’est dans ce contexte qu’il faudra voir l’appel du chancelier allemand Olaf Scholz à l’Europe pour qu’elle s’engage dans une « production d’armement à grande échelle ». De son côté, le directeur français des relations internationales, Stéphane Séjourné, relance le débat sur une « Europe de la défense ». Une « deuxième assurance-vie, non pas comme substitut à l’OTAN, pas contre l’OTAN, mais aussi », insiste-t-il.
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