Dystrophie facio-scapulo-humérale – Définition

La dystrophie facio-scapulo-humérale ou myopathie facio-scapulo-humérale ou dystrophie musculaire de Landouzy-Dejerine est une maladie musculaire héréditaire similaire à une anomalie sur le chromosome 4. Actuellement, seule la physiothérapie est utile comme traitement.

Décrite en 1884 par Louis Landouzy et Jules Dejerine. La douleur musculaire commence parfois au niveau du visage, progresse vers la ceinture scapulaire (muscles qui soutiennent l’omoplate), puis vers les bras, puis progresse vers les muscles abdominaux, les membres inférieurs et toute la musculature. .

Initialement, le bâtiment se caractérise par son asymétrie.

L’âge d’apparition est l’adolescence, mais il peut survenir à tout âge, de l’enfance à l’âge de 60 ans. Son évolution est généralement lente ou échelonnée. Maladie familiale autosomique dominante. Cas sporadiques dans 30 % des cas (pas d’antécédents familiaux)

Réaction immunitaire possible (vaccination ou attaque virale : rage), variation hormonale (adolescence, grossesse, ménopause).

Le diagnostic est envisageable pour 95% des familles, mais il est long et coûteux.

FSHD1A : L’anomalie se situait à l’extrémité du chromosome quatre sur le bras long à fourq35 dans une région subissant un pic de taux de réarrangements ; C’est cette position qui, en fin de compte, le rend si long et si difficile. Découvert par C. Wijmenga en 1989 (Lancet).

FSHD1B : les familles de FSH sont connectées au chromosome 4 ; Une localisation sur le chromosome 15 est supposée par l’étude de 2 familles géantes (Mark Spers, USA). Patrie des États-Unis

L’extrémité du chromosome 10 a la même conception que le chromosome 4, avec une tendance répétitive qui ressemble à 98% à D4Z4, et il y a des échanges possibles entre ces parties terminales des chromosomes.

En 1992, une anomalie génétique similaire à la maladie était connue (faible nombre d’un motif répétitif appelé D4Z4), mais aucun gène n’était affecté !

L’idée indéniable : un gène défectueux = une maladie génétique. Ici le défi est différent, on localise un défaut qui coïncide avec la maladie : à la fin du chromosome 4 on pratique les télomères puis une série de 3,3 kb qui se répète de nombreuses fois, cette série s’appelle D4Z4. Les patients atteints de FSH ont moins de 11 schémas, les autres personnes en bonne santé, entre 15 et plus de 100.

Premier lien vers la description clinique : une corrélation est mise en évidence entre le faible nombre de répétitions de D4Z4 et la sévérité de la maladie ; En bref, moins il y a de raisons de récidive, plus le risque d’avoir une forme grave est élevé.

En 2002, deux publications (Cell, Rossella Tupler et Nature Génétics S V D Maarel) ont démontré qu’il s’agit d’un défi de répression transcriptionnelle qui n’a lieu dans les gènes qu’à 4q35 et en amont (supposé depuis 1995). Ces deux publications montrent d’autres éléments qui agissent sur la répression transcriptionnelle, l’une avec un ensemble de protéines qui se lie au motif répété D4Z4 et dont l’effet cumulatif nécessite plusieurs motifs répétitifs (au moins une douzaine) pour que la maladie ne s’exprime pas, l’autre qu’il existe deux allèles distincts 4qA et 4qB et l’un a une série qui effectue indépendamment la répression transcriptionnelle (du premier mécanisme démontré) ou l’autre allèle a mécanisme plus sophistiqué.

D’autres points peuvent également entrer en jeu : comme le rôle des télomères, on sait que les télomères sont impliqués dans le vieillissement, et qu’ils agissent aussi sur la répression transcriptionnelle.

Gènes candidats FSHD : – Dans D4Z4, un gène Dux4 est potentiellement exprimé. – FRG2 situé près de D4Z4 serait surexprimé dans FSHD, mais ce gène ne semble pas être le coupable, car plusieurs familles de FSH qui ont des délétions proximales géantes ont également perdu ce gène et développent la FSH classiquement. – Dux4C et TUBB4Q, sans avoir montré leur surexpression, sont également supprimés dans le lien causal à travers les familles qui fournissent des délétions géantes. – FRG1, rôle dans l’épissage – ALP son rôle avait été exclu – ANT1, nucléotide d’adénosine Le translocateur, une protéine située dans la membrane des mitochondries, permet la conversion de l’ADP en ATP et relie ainsi la production d’ATP à l’intérieur des mitochondries et l’apport d’ATP à l’extérieur des mitochondries. Cette protéine joue également un rôle dans la perméabilité mitochondriale. Pore de transition impliqué dans l’apoptose.

Les autres gènes du chromosome 4, situés en amont, sont également plus susceptibles de participer à la progression de la pathologie ; On suppose qu’il pourrait y avoir des interactions directes avec d’autres chromosomes.

Les gènes extrêmes sont fortement surexprimés, et plus on se déplace vers le centre, plus cette dérégulation diminue. La pathologie est le résultat de cette surexpression numéro un de ces gènes, qui conduit ensuite à une formule totale de compensations qui se manifeste par des expressions de gènes secondaires ou secondaires. -Expressions. On pense déjà que les gènes jouent un rôle clé et déterminant, en ajoutant ANT1, qui transmet la source d’énergie au mobile mais participe également à l’action des caspases dans l’apoptose (suicide mobile). Ce gène, lorsqu’il est surexprimé, conduit à la mort mobile ; Mais s’il est sous-exprimé, il devient cancérigène car les motivations déviantes ne peuvent plus se suicider et proliférer, donnant naissance au cancer. Il est donc intéressant d’étudier les formes de surexpression de ce gène ANT1.

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