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Fournir de la nourriture aux oiseaux pendant l’hiver est un geste simple, mais il reste facultatif et ne fait que compléter les plantations locales décrites ci-dessus (faire pousser des fleurs sauvages, planter des arbustes et des arbres locaux, laisser du bois mort, etc. ). En fait, l’approvisionnement alimentaire n’est en aucun cas suffisant pour fournir les ressources alimentaires nécessaires aux oiseaux et ne les aide que pendant les périodes prolongées de sécheresse, c’est-à-dire les périodes prolongées de neige et de gel qui rendent la nourriture inaccessible. Ces derniers devront compenser des pertes énergétiques importantes en période de froid pour maintenir une température corporelle autour de 41-42°C. Les oiseaux recherchent donc préférentiellement des ressources alimentaires riches en lipides.
La LPO recommande d’installer des mangeoires en hiver (mi-novembre à fin mars uniquement), ce qui aidera les oiseaux, notamment en période de gel et de neige. Attention ! Ne posez jamais de nourriture sur le sol, car cela entraînerait une détérioration immédiate des aliments, la propagation de maladies aviaires (salmonellose) et attirerait les rats, qui sont également des vecteurs de maladies. Lorsque vous commencez à nourrir l’hiver, il ne faut pas l’arrêter brusquement car cela risque de mettre en danger les oiseaux. Pensez également à nettoyer vos mangeoires avec un solvant doux (savon de Marseille) environ une fois tous les 10 à 15 jours. Vous pouvez également consommer des pains gras (sans huile de palme), des cacahuètes non salées et non grillées, du maïs concassé et des mélanges de graines adaptés (interdire les mélanges dits « oiseaux du ciel » à base de pois cassés, lentilles dans les grandes surfaces). Mais la graine de tournesol noire reste l’aliment le plus apprécié des oiseaux, car elle est très riche en lipides.
Amener les oiseaux
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N’hésitez pas à utiliser l’eau de pluie pour la faune !
La nature est un mécanisme complexe et malheureusement installer une mangeoire sur la pelouse ne suffit pas à sauver les espèces. Le mieux est d’entretenir les petits habitats dont ils dépendent : bois de chauffage, terrains vagues, étangs, vergers, arbres morts. . . et plus il y a de petits habitats, plus les espèces qui vous seront présentées seront variées. Il s’agit de maintenir les espèces d’arbres et d’arbustes locaux du Refuge, ainsi que le couvert herbacé et les haies rurales : eux aussi sont à la base des chaînes alimentaires. Il suffit d’avoir des jumelles à portée de main pour apprécier le spectacle.
1 Une chaîne alimentaire (ou chaîne alimentaire) est formée d’abord par les industriels à sa base puis par un autre type de « consommateurs » : les premiers consommateurs, les herbivores, qui ne consomment que des plantes terrestres ou aquatiques ; et puis les carnivores, consommateurs secondaires et tertiaires. Aux points les plus sensibles de la chaîne se trouvent des prédateurs géants (loups, ours, etc. ).