Emmanuel Macron nommera un Premier ministre avant la « mi-août » et la fin des Jeux olympiques ; Revivez notre politicien du jour en direct.

Consulter le journal

Paris 2024 : les « jeux anti-gaspi et solidaires » de l’aide

Comment la vidéosurveillance algorithmique a été mise en œuvre pendant les Jeux olympiques

Le résumé des photographies des Jeux Olympiques de Paris

Les musées parisiens enregistrent une nette baisse de fréquentation aux JO

La Commission européenne prend ses distances après la mise en garde de Thierry Breton à l’égard d’Elon Musk

Concurrence numérique : tensions venues d’Europe, Apple fait des concessions sur son app store

La commune est-elle coupable si elle est victime d’un feu d’artifice ?

Réforme des retraites : « Il semble valable que certaines catégories de personnel puissent bénéficier d’un âge de départ anticipé à la retraite »

Le résumé des photographies des Jeux Olympiques de Paris

Paris 2024 : les Français « ont mis la barre très haute »

La double vie de Kirill Griaznov, chef d’Instagram et espion russe soupçonné d’avoir cherché à « déstabiliser les Jeux Olympiques de Paris 2024 »

De Le Pen à Bardella, la recette du RN pour conquérir le pouvoir

La campagne endommagée de Donald Trump

« L’élection de Tim Walz peut rassurer une Amérique rurale hostile aux démocrates »

Quand le général Bonaparte s’empara de Gaza pour la Palestine

Réforme des retraites : « Il semble valable que certaines catégories de personnel obtiennent des avantages dès l’âge de la retraite anticipée »

« Le roman de Jim » : la douleur d’un « père de substitution » effacée de l’image familiale

« Abbaye de Lagrasse, entre masques et mensonges », par Jean-Michel Mariou : dans l’Aude, la guerre des canons

« Bowling Saturne », au Festival Ciné+ : Patricia Mazuy explore la pulsion meurtrière

Banksy dévoile un nouveau graffiti représentant un gorille relâchant des bêtes captives au zoo de Londres

La chaise longue Camarat, cheminée entièrement en bois

Le Château Marmont, refuge pour les anges déchus à Los Angeles

A sur les rails | À bord du Lovcen, un balcon sur les Balkans

Pourquoi le traceur devra éviter la jalousie de ses compagnons de plein air cloîtrés

El Mundo Services

Services aux membres

Service de codes promotionnels

Suppléments pour les membres

Tout en confirmant la défaite de son camp, le chef de l’Etat a affirmé, dans sa première interview depuis les élections législatives, que « personne n’a gagné ». Il a rejeté la proposition du Nouveau Front populaire de nommer l’économiste Lucie Castets à Matignon, tout en saluant les propositions de la droite, qui vont « dans la bonne direction ».

Le Nouveau Front populaire proposera l’appel de Lucie Castets, directrice des finances de la Mairie de Paris, comme seule candidate au poste de Premier ministre, selon les données du Monde, révélées par plusieurs sources. Enarque, économiste, est membre du collectif Nos públicos.

Nous sommes résolument engagés sur la scène politique du moment en France. Merci de l’avoir suivi.

Vous pouvez lire l’essentiel de l’interview qu’Emmanuel Macron a donnée ce soir dans cet article :

Son discours était attendu. Si Emmanuel Macron a identifié la défaite de son camp, le chef de l’Etat a affirmé, dans sa première interview depuis les élections législatives, que « personne n’a gagné ». Il a rejeté la proposition du Nouveau Front populaire de nommer l’économiste Lucie Castets à Matignon, tout en saluant les propositions de la droite qui vont « dans la bonne direction ».

« Emmanuel Macron, qui verrouille tout jusqu’à la mi-août, pour ne pas avoir à admettre que nous avons été victorieux », a dénoncé Sandrine Rousseau, députée des Verts de la neuvième circonscription de Paris sur X. il a demandé au président de « respecter les urnes » et de « nommer » Lucie Castets, la candidate de Matignon proposée par le NFP.

« Pour Macron, ce qui compte, c’est le résultat de la première circulaire des élections législatives. Alors, faut-il qu’il nomme Jordan Bardella à Matignon ? », a demandé à X Manon Aubry, coprésidente de l’organisation de gauche au Parlement européen. Réalisez-vous que vous comptez remplacer le règlement après les élections ? La démocratie n’est pas variable : le NFP a gagné !  s’est exclamée l’eurodéputé de La France Insoumise.

« Emmanuel Macron poursuit son autoritarisme ce soir », a dénoncé Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée nationale (LFI). « Ignorant le vote des Français, il prétend que personne n’a gagné, il faut imposer un ‘en même temps’ et nie son propre bilan en matière de chômage, d’industrie et de services publics. Il devra se soumettre ou démissionner », dit-il dans X.

Pour le coordinateur national de La France Insoumise, Manuel Bompard, Emmanuel Macron « efface le résultat des élections législatives ». « Il s’agit d’un déni de démocratie insupportable. En France, il n’y a pas de droit de veto présidentiel quand d’autres s’expriment. Le député de Marseille s’en est pris à X.

« Emmanuel Macron devra sortir du déni. Nous avons gagné, nous avons un programme, nous avons un Premier ministre. (. . . ) Le président ne peut pas intervenir ainsi », Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Verts et députée. du NFP, a réagi sur LCI après que le président ait annoncé qu’il n’y aurait pas de changement de gouvernement avant la mi-août.

Le premier secrétaire du Parti socialiste a accusé Emmanuel Macron de jouer « la politique du pire » en respectant le résultat des élections législatives. Dans son message sur l’X, Olivier Faure a également affirmé que « le Front républicain est un programme, mais en même temps une démocratie réflexe ».

La réaction du chef des « rebelles » ne s’est pas fait attendre après que le chef de l’État a rejeté la proposition du Nouveau Front populaire de nommer Lucie Castets au poste de Premier ministre. « Le président rejette le résultat de l’élection et doit nous imposer par la force son nouveau front républicain et nous forcer à abandonner notre programme pour former une alliance avec lui. Il n’y a rien de tel », a-t-il déclaré dans X.

« Respectez le vote des Français, il va falloir que je me soumette ou que je démissionne ! »a-t-il ajouté, faisant référence à la démission du chef de l’Etat. Pour Emmanuel Macron, en réponse à Mme Castets à Matignon, « le problème n’est pas là ».

« Il ne s’agit pas d’un appel lancé par un groupe politique », a-t-il ajouté, estimant que « cela reviendrait à dire que le Nouveau Front populaire a la majorité, quelle qu’elle soit ».

Le chef de l’Etat a donné comme exemple la défaite du candidat du NFP, André Chassaigne, aux élections pour la présidence de l’Assemblée, face à la candidate du camp présidentiel, Yaël Braun-Pivet. Est-ce la majorité qui peut émerger à l’Assemblée pour qu’un gouvernement français puisse faire passer des réformes, faire passer un budget et faire avancer le pays ?Expliqué.

À la question : « Céline participera-t-elle au rite d’ouverture vendredi soir ?  « , le président Emmanuel Macron est resté conditionnel dans ses réponses. « Ce serait génial », a-t-il dit, « parce que c’est une grande artiste.  »Le président serait « immensément heureux » si c’était le cas.

A la question (bis) : « Céline participera-t-elle au rite d’ouverture vendredi soir ? », le président a terminé en disant que « je ne pourrais rien révéler », pour respecter « les surprises préparées par Thomas Jolly et ses équipes ».

Après avoir évoqué la situation politique, Emmanuel Macron estime que les Jeux olympiques organisés en France permettront de vivre « une merveilleuse histoire d’émancipation, de liberté ». « Je suis très fier que nous soyons une démocratie vivante qui ait organisé des élections sans précédent », qui ont émergé dans un paysage politique sans précédent. Et que vous verrez des Jeux exclusifs organisés », s’est-il défendu, ajoutant : « C’est la France ».

« Soyons-en fiers, soyons à la hauteur des événements. Et ainsi nous serons à la hauteur de ces Jeux », a insisté Emmanuel Macron, estimant que l’organisation des Jeux olympiques devait être un exemple intelligent pour l’Assemblée nationale dans le à long terme. : « Si je raisonnais comme tout le monde aujourd’hui, je dirais ‘impossible d’organiser les Jeux avec une maire de Paris élue socialiste [Anne Hidalgo], avec un président de la région Ile-de-France élu de droite [Valérie Pécresse] et un président qui est une force du centre [lui-même] ».   »

Dans le volet sportif de ces Jeux olympiques, Emmanuel Macron a rappelé qu’il avait fait pression sur les athlètes au lendemain des Jeux de Tokyo pour obtenir un meilleur résultat à Paris. « Nous avons réinvesti dans la formation, pour nos sportifs de haut niveau, leurs revenus, leur stabilité. Avant, nous avions beaucoup de sportifs de haut niveau qui vivaient sous le seuil de pauvreté. Il n’y a rien de plus dans ces Jeux », a-t-il salué. Avant de rappeler l’objectif qui était fixé : « Il faut qu’on soit parmi les 5 les plus sensés » au classement des médailles.

Malgré les « profonds désaccords » qu’Emmanuel Macron dit avoir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le président français l’accueillerait « comme tout le monde, s’il venait en France ». Ce serait « le bienvenu avec nos désaccords ». Macron « croit » que Netanyahu « a montré sa présence » lors du rite d’ouverture des Jeux olympiques de vendredi.

« Ce qu’il y a à Gaza est inacceptable », a déclaré Emmanuel Macron, « mais je suis très attaché à la sécurité de l’État d’Israël, à la solution à deux États et à l’arrêt des tirs. »

Le président français a également évoqué la différence de remède entre les athlètes israéliens et russes, exclus de la cérémonie d’ouverture : « Le scénario est profondément différent. Israël a répondu à un attentat terroriste. Il mène des attentats que nous avons également condamnés à Gaza.  » « Ce n’est pas une guerre d’agression », a déclaré Macron.

Le président français a également rappelé que c’est le CIO qui a décidé que les athlètes russes ne pouvaient participer que sous un drapeau impartial et non défiler lors de la cérémonie d’ouverture. « J’ai dit que c’est le CIO qui va décider », déclare Emmanuel Macron.

« Nous ne faisons pas de politique avec les Jeux, les athlètes israéliens sont les bienvenus dans ce pays. Ils devront pouvoir concourir sous leurs couleurs, car c’est ce que le mouvement olympique a décidé. Ils le feront, et c’est le devoir de la France d’assurer leur sécurité. Je condamne avec la plus grande fermeté tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, mettent en danger ces athlètes et les menacent implicitement. C’est inacceptable », a-t-il ajouté.

Le camp présidentiel va-t-il trouver un accord avec les Républicains ?Suite au pacte législatif proposé par le président de la droite républicaine à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, Emmanuel Macron estime que « cela représente déjà un chemin parcouru en deux semaines et va donc dans la bonne direction à mes yeux ». « Toutes les forces, une fois de plus, qui ont travaillé en combinaison entre les deux tours devront faire de même collectivement », a-t-il dit, jugeant que la « responsabilité des forces politiques qui ont bloqué [le RN] est immense ».

Le chef de l’Etat a souligné qu’il existe un « problème d’accès aux services publics », « l’accès à la santé ». « Nous voulons approuver davantage dans ce sens, et ce sera au gouvernement et aux hommes politiques de faire des propositions », a-t-il ajouté. Pour la suite du quinquennat, Macron plaide, dans la lignée de la droite, pour « plus de fermeté, plus de sécurité et plus de justice, plus de simplicité et plus de vie professionnelle ».

Interrogé sur son éventuelle démission en cas de blocus politique, Emmanuel Macron a une nouvelle fois rejeté une telle hypothèse. « Les Français m’ont donné un mandat. Je l’ai demandé pour le moment. Ils me l’ont confié pour l’instant et je l’assumerai pleinement », a-t-il assuré, précisant que « [son] souhait est la stabilité du pays ». Il a ensuite une nouvelle fois défendu la dissolution de l’Assemblée malgré la crise politique qu’elle a provoquée, exprimant le souhait de ne pas la dissoudre à nouveau d’ici un an. « Si les forces capables d’obtenir une majorité ont besoin de stabilité, il n’y aura pas de dissolution », a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron a déclaré que le gouvernement démissionnaire resterait en fonction au moins « jusqu’à la mi-août ». « Nous ne sommes pas en mesure de repositionner les choses car cela créerait du désordre », a-t-il déclaré, rappelant la « trêve politique » qu’il avait maintenue. susmentionné.

Emmanuel Macron a rappelé, lors de cette première interview depuis les législatives, qu’il avait consciemment choisi la dissolution, qu’il avait pris ses emplois quotidiens et demandé aux Français de choisir. Le président, qui concède la défaite de la majorité sortante, estime « évidemment », que « personne n’a gagné ».

Interrogé sur l’exclusion du RN de postes à l’Assemblée – malgré les près de 11 millions de voix qui leur ont été accordées dans la première circulaire – le président a estimé qu’« il fallait l’écouter et le respecter ». Cependant, en « non [responsable] des règlements de l’Assemblée nationale » et en évoquant la séparation des pouvoirs, Emmanuel Macron a précisé que même si « ce n’est pas quelque chose d’intelligent », il n’est pas responsable ; tout en rappelant « qu’il n’y a pas de sous-députés ».

Le Président de la République est désormais interrogé sur le choix du Nouveau Front populaire pour proposer la convocation de Lucie Castets en tant que prochain Premier ministre. « Le problème n’est pas là », a-t-il minimisé l’importance du chef de l’Etat. « La question n’est pas un appel lancé par le biais d’un groupe politique », a-t-il ajouté, affirmant que « ce serait dire que le Nouveau Front populaire a une majorité, quelle qu’elle soit ».

Le chef de l’Etat a donné comme exemple la défaite du candidat du NFP, André Chassaigne, aux élections pour la présidence de l’Assemblée, face à la candidate du camp présidentiel, Yaël Braun-Pivet. Est-ce la majorité qui peut émerger à l’Assemblée pour qu’un gouvernement français puisse faire passer des réformes, faire passer un budget et faire avancer le pays ?Expliqué.

Pour le président de la République, la « leçon » des élections législatives « est que personne ne peut appliquer son programme (…), inhabituel ou non ». « Aucun d’entre eux n’y parvient, ni le Nouveau Front Populaire, ni la majorité sortante, c’est-à-dire Ensemble pour la République avec le MoDem et Horizonte, ni la Droite Républicaine », a-t-il déclaré. a continué.

Macron a appelé les partis à « se montrer à la hauteur de l’instant présent et des tâches quotidiennes que les Français leur ont confiées », ce qui selon lui, c’est « sortir de l’évidence », « savoir s’engager ».

Au début de cette interview, le Président de la République est interrogé sur les Jeux Olympiques, à trois jours de la cérémonie d’ouverture. Il nous assure qu’elles auront lieu sur la Seine. C’est la situation qui existait au début et que nous pouvons maintenant assumer et tous les contrôles de sécurité ont été effectués », a-t-il déclaré, avant de « rendre hommage aux organisateurs ».

« Les Jeux Olympiques ont lieu une fois par siècle, nous les organisons. Une cérémonie d’ouverture comme celle-ci est la première fois dans l’histoire des Jeux », a-t-il déclaré. Interrogé sur les désagréments causés par ces Jeux, plus précisément à Paris, Macron a tenu à « Merci à tous [les] compatriotes qui sont touchés dans leur vie parce qu’ils vivent dans les quartiers les plus touchés : commerçants, artisans, restaurateurs. Je sais à quel point ils ont été touchés.

« Mais ce sont ces limitations qui garantissent également la sécurité », a-t-il ajouté. Pour Macron, ces Jeux olympiques vont « ouvrir une nouvelle page » après plusieurs semaines marquées par la crise politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale. « Nous avons envie de nous enthousiasmer à nouveau, de nous rassembler autour d’une France qui accueille le monde, à ces Jeux olympiques et paralympiques. Et je pense que nous verrons tous à partir de vendredi soir pourquoi cela en vaut la peine », a-t-il déclaré.

Dans un message publié dans : Pour la leader « rebelle », Macron « doit la nommer et respecter les règles de la démocratie ».

Salut Benja,

Lucie Castets n’est, a priori, membre d’aucun des partis du Nouveau Front populaire. Elle a cependant été candidate aux élections régionales de Normandie en 2015 pour la liste du Parti socialiste, alors dirigée par Nicolas Mayer-Rossignol.

Présenté en direct par Jérémie Lamothe, Charlotte Herzog et Anna Villechenon

Pour aller plus loin :

Lecture du Monde en cours sur l’appareil.

Vous pouvez lire Le Monde un à la fois

Ce message s’affichera sur l’appareil.

Parce que quelqu’un d’autre (ou vous) lit Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

Comment puis-je éviter de voir ce message ?

En cliquant sur « Continuer la lecture ici » et en vous assurant que vous êtes bien l’utilisateur qui consulte Le Monde avec ce compte.

Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier se connectera avec ce compte.

Y a-t-il des limites ?

Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

Vous ne savez pas qui est l’autre utilisateur ?

Nous vous recommandons votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement autorise la lecture de cet article.

Pour plus d’informations, veuillez contacter notre service.

Newsletters du monde

Applications mobiles

Abonnement

Suivre Le Monde

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *