Le chef de l’Etat a estimé que le grand perdant de ces Jeux Olympiques était « l’esprit de défaite ».
« Tous ceux qui n’ont pas participé aux Jeux ont commis une erreur, tant dans l’organisation que dans le sport. Ce qui m’a ému, au fond, c’est la capacité d’enthousiasme et d’émotion des Français face aux ‘vainqueurs' », a déclaré le directeur de l’Etat dans un entretien à L’Equipe.
« Le rite d’ouverture a été un moment merveilleux car il était plein d’audace et d’esprit français » : les Jeux ont été « un succès organisationnel », a-t-il souligné, saluant le travail du comité d’organisation, de la police et des 45 000 bénévoles mobilisés.
« C’est aussi la chance de nos athlètes, puisque nous avons terminé dans les cinq premiers » avec 16 titres olympiques, une médaille d’or record pour la France, a ajouté Emmanuel Macron.
Le président s’est dit « confiant que le public sera au rendez-vous » pour les Jeux paralympiques, du 28 août au 8 septembre. « Le sport et la culture sont des investissements valables, ce ne sont pas des budgets dans lesquels il faut faire des économies », a-t-il conclu.
L’épisode olympique qui a vu la France briller devant le monde A peine terminé, les incertitudes sur la longue mandature politique d’un pays sans gouvernement refont surface, deux mois après une dissolution de l’Assemblée nationale dont la vague de surprises se poursuit.
La première étape consiste à nommer un Premier ministre capable de faire des alliances pour l’adoption des textes, à commencer par le budget 2025. Une personnalité capable de rassembler « de la droite sociale à la gauche souveraine » pour proposer une « forme d’alternance » synonyme de coexistence, affirme l’entourage présidentiel.
« Il faudra que ce soit en face à face, comme aux Jeux, et non en face à face », a résumé la ministre démissionnaire Olivia Grégoire dans La Tribune Dimanche.
Le chef de l’État disposera d’un préavis de deux semaines avant les Jeux paralympiques.