AnalyseL’insoupçonné de l’industrie des batteries

Jusqu’à présent, rien n’indique que les connaissances détenues par le gouvernement aient été compromises.

Radio-Canada a reçu la nouvelle information sur le dénombrement des sans-abri, qui sera diffusée jeudi.

De fortes pluies, des vents violents et des ondes de tempête sont attendus dans la région samedi.

L’usine d’Olymel à Princeville le fera le 10 novembre.

L’ancien président américain a eu l’idée de s’entretenir avec le lutteur Georges Saint-Pierre et l’acteur Clint Eastwood.

Radio-Canada a reçu la nouvelle information sur le dénombrement des sans-abri, qui sera diffusée jeudi.

Jusqu’à présent, rien n’indique que les connaissances détenues par le gouvernement aient été compromises.

De fortes pluies, des vents violents et des ondes de tempête sont attendus dans la région samedi.

Au moins 30 000 autres personnes vivant dans cette ville de 100 000 personnes supplémentaires ont été déplacées.

Et ce n’est pas fini.

Le point culminant de la stratégie québécoise sera atteint dans trois semaines, lorsque le même trio de politiciens – probablement cette fois accompagné de Justin Trudeau – se rendra à McMasterville, à 28 km au sud-est de Montréal, pour LA grande annonce : celle de la méga-entreprise Northvolt. usine de batteries, le plus important investissement personnel de l’histoire du Québec.

Un projet de 7 milliards de dollars, qui permettra de créer 4 000 emplois et de vérifier la position du secteur des batteries dans les industries primaires du Québec moderne, ainsi que l’aluminium, l’aéronautique, le multimédia et l’intelligence synthétique, entre autres. L’arrivée de la société suédoise Northvolt sera l’annonce du Québec à St. Thomas, en Ontario, au printemps dernier.

Le ministre fédéral de l’Innovation, de la Science et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, ne manque jamais de qualificatifs, il parle sans détour de l’opportunité d’une génération et d’une nouvelle révolution commerciale pour décrire le virage électrique des constructeurs automobiles. Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, estime qu’il s’agit de l’équivalent des gigantesques projets de barrages hydroélectriques de l’époque.

Publicités, grosses sommes d’argent, superlatifs. . . Et pourtant, les répercussions de la naissance de cette industrie des batteries vont au-delà des dollars et des emplois. Certains effets politiques insoupçonnés dureront des décennies.

La création d’un écosystème de batteries renforce nos relations toujours délicates avec les États-Unis, a le potentiel de transformer la façon dont nous utilisons l’énergie à la maison et pourrait même avoir un effet positif involontaire sur le tissu social et démocratique du Canada. Trop intelligent pour être vrai ? Passons à autre chose dans l’ordre.

Tout d’abord, les États-Unis. Je m’ont préparé pour qu’il ne soit plus possible de fermer le robinet d’eau, me disait récemment François-Philippe Champagne en sortant de l’atelier de mon exposition Midi Info. L’eau est une activité économique, et le robinet est la frontière entre le Canada et les États-Unis.

Toute l’élégance politique et économique du Canada a tremblé lorsque le président américain Donald Trump a pris le risque de renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) en 2017. Plusieurs politiciens américains en avaient déjà discuté, pour attiser la colère de l’électeur américain désillusionné par la désindustrialisation galopante des années 1990 à 2010 et le déplacement des emplois de production intelligents vers d’autres cieux. Mais aucun n’était allé jusqu’à rompre l’accord.

Soudainement, la relation économique confortable du Canada avec la plus grande puissance mondiale était menacée, et avec elle, les 2 millions d’emplois qui dépendent de ses exportations vers les États-Unis. Pourtant, malgré toute l’excellente rhétorique politique des deux côtés de la frontière sur la solidarité entre voisins, amis ou cousins entendue depuis des décennies, ce qui, après tout, a mis fin à la datation économique et a conduit à un nouvel accord est une réalité indéniable et sans effusion de sang: le projet de loi.

Non seulement le Canada, mais aussi les États-Unis, où 47 des 50 États ont le voisin du nord comme principal partenaire économique, avec neuf millions d’emplois en jeu. En termes simples, tout ce qui renforce la dépendance de l’Amérique à son pays est quelque peu plat et tranquille. Le voisin est un atout qui protège le Canada des sautes d’humeur d’un président ou d’un Congrès attiré par les sirènes du protectionnisme.

Comme l’industrie automobile sera électrique à long terme, toutes les pièces qui traverseront la frontière chaque jour des deux côtés seront des arguments pour garder ce robinet économique ouvert. Parce que les usines de batteries de GM, Ford, Stellantis et Northvolt forceront également des sites de production aux États-Unis. Si le gouvernement américain. Alors que le gouvernement américain n’a plus besoin de ses sociétés pour acheter des feuilles de cuivre de Solus Advanced Materials à Granby pour construire ses batteries, l’autre usine la plus proche est en Chine!

Pour le Canada, avoir l’industrie automobile difficile et sa chaîne d’approvisionnement comme meilleur ami est beaucoup plus que toute la rhétorique des politiciens américains sur le fidèle ami canadien qui stocke leurs valeurs. . .

Pour l’instant, le catalyseur du secteur des batteries est le transport : camions, voitures, motoneiges. . . Les investissements pour faire de ce changement une réalité sont gigantesques et les constructeurs automobiles ont assez d’argent pour se lancer dans ce segment, encouragés par les gouvernements qui doivent réduire les émissions de carburant à effet de serre.

Mais c’est le début de quelque chose, la fin, m’a dit récemment Marie Lapointe, directrice générale de l’Association de l’industrie électrique du Québec, qui regroupe des sociétés qui développent et exportent des composants de batteries. La prochaine grande étape, la clé de l’avenir, concerne les technologies de contrôle de l’énergie, en particulier dans les maisons et les villes.

En effet, pour réussir le changement écologique imposé par le changement climatique, il suffira d’aller aux tableaux ou chez des amis en voiture électrique. Nous devrons revoir notre façon de consommer, mais aussi la façon dont nous gérons notre énergie. Il passe à travers la batterie.

La petite révolution de la voiture électrique sera progressivement dépassée par celle de l’espace de plus en plus autonome en termes d’énergie. L’énergie solaire et éolienne sont de merveilleuses sources d’énergie renouvelable, mais elles sont intermittentes et indisponibles lorsque les consommateurs en ont besoin. Cette énergie sera-t-elle stockée en attendant le bon moment ?Dans des batteries robustes.

Stocker l’énergie sous la forme d’une batterie, intégrée dans un réseau intelligent, est l’avenir.

Le nombre de consommateurs d’Hydro-Québec qui ont installé des panneaux solaires pour éclairer leur maison est passé de 50 à 800 depuis 2016. C’est une figure embryonnaire, mais elle progresse. Dans d’autres régions d’Amérique du Nord, comme le Vermont, ce mode de vie recueille l’énergie du soleil pendant la journée, la stocke dans des piles et peut ensuite l’utiliser la nuit, et fait même la promotion de son surplus auprès des sociétés locales de production ou de distribution d’électricité. – gagne en popularité en raison de ses prix élevés de l’énergie. Le Québec est à la traîne à cause de nos bas prix de l’électricité, mais un jour, avec la demande de construction et la baisse du prix des panneaux solaires, nous y arriverons peut-être. Les villes participeront également, tout comme les entreprises et les institutions.

Cependant, la création d’une grappe industrielle de batteries au Canada et au Québec élargira l’expertise, les capacités et un réseau de PME qui approvisionneront non seulement l’industrie automobile, mais aussi les batteries pour les maisons et les entreprises, afin de favoriser la transition vers des réseaux électriques intelligents et bidirectionnels. Ce sera prudent pour les citoyens, les entreprises, les villes, Hydro-Québec. . .

De plus, le recyclage des piles sera l’un des champs d’expertise du secteur au Québec. L’organisation allemande BASF, qui sera installée à Bécancour au cours des prochains mois, recyclera dans sa nouvelle usine de batteries. Le Québec, par exemple, est l’un des rares endroits au monde à recycler le cuivre, un composant des piles. Solus Advanced Materials de Granby prévoit produire ses feuilles de cuivre presque entièrement à partir de métal recyclé, c’est-à-dire nos déchets d’équipement informatique.

L’arrivée massive des batteries dans nos vies est un défi écologique et une opportunité économique, étant donné que le prix des tissus contenus dans les batteries en fait l’option absolue pour le recyclage de nos mines classiques.

Le troisième aspect sous-estimé de la naissance de l’industrie des batteries est sa contribution au fort déclin du secteur productif en Amérique du Nord. La donne a changé lorsque Joe Biden a reconstruit le secteur productif américain, a déclaré le ministre François-Philippe Champagne.

Qu’il s’agisse des dizaines de milliards de dollars investis pour construire des usines de semi-conducteurs ou de l’Inflation Reduction Act de 400 milliards de dollars, qui promet une aide pour toute nouvelle usine qui accélère le virage de l’Amérique vers l’énergie blanche, le résultat est le même : reconstruire un secteur de production. qui a été décimé par la mondialisation et le déplacement des bons emplois manuels et manuels vers des pays où la main-d’œuvre est bon marché.

Politiquement, cependant, ces dernières années ont montré que l’électorat de la classe ouvrière est le plus en colère, le plus désillusionné et le plus sceptique quant à sa position dans la société. Les sondages et les études de science politique ont montré qu’ils se méfient davantage des établissements qui façonnent les piliers de la démocratie, qu’il s’agisse des politiciens, des médias ou du système judiciaire.

Cette élégance a contribué au phénomène Donald Trump aux États-Unis, à la poussée du Brexit au Royaume-Uni et même au convoi de la liberté à Ottawa en février 2022.

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