Coup d’Etat présumé à la Fédération de Halterophilie, le CIO « très préoccupé »

Le Comité international olympique (CIO) s’est dit mercredi « très préoccupé » par les soupçons de destitution du président de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), qui entend réformer le cadre à la suite du scandale de corruption qui a renversé son prédécesseur.

Dans un communiqué, l’organisation olympique a exprimé son inquiétude « lorsqu’elle a pris connaissance, selon certaines sources, de la résolution prise par l’intermédiaire de l’IWF pour mettre à jour la présidente par intérim, Ursula Garza Papandrea, ainsi que de la façon dont cette résolution et la sélection des mises à jour ont été prises. « .

Si l’IIC n’appelle pas le remplaçant, le directeur adjoint de l’IWF Phil Andrews a annoncé sa démission dans une déclaration distincte, expliquant que Papandrea a été remplacé mardi par thai Intarat Yodbangtoey. Il est interdit à la Thaïlande de participer aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021 en raison de cas de dopage chez ses athlètes.

Contactée par l’AFP, la Fédération internationale d’haltérophilie a confirmé le départ du dirigeant américain, première femme à la tête de l’IWF.

L’IIC affirme qu’elle a « maintenu la coopération » avec Ursula Papandrea depuis sa nomination intérimaire en avril dernier, « et soutient pleinement les réformes qu’elle a entreprises au sein de l’IWF ».

« Cet incident et ses conséquences seront bien sûr pris en compte par le Comité exécutif de l’IIC », poursuit l’organisation, qui avait déjà menacé la semaine dernière de « reconsidérer la position de l’haltérophilie dans le programme des Jeux Olympiques de Paris en 2024 », alors qu’il était attendu en décembre prochain pour les Jeux Olympiques de Paris.

– « Termisme judiciaire et cupidité » –

Pour sa part, Phil Andrews rappelle que la réputation de l’haltérophilie « a été brisée au-delà de la compréhension cette année », ce qui l’a conduit à être nommé en avril pour « rétablir le statut » du jeu au sein du mouvement olympique aux côtés de Mme Papandrea.

« Cependant, il est devenu transparent ces derniers mois que tout le monde n’a pas à l’esprit les intérêts les plus productifs de notre jeu, et nos tentatives de réforme ont rencontré des résistances », a déploré le chef de la Fédération américaine, affirmant que le thermisme et la cupidité avaient été trouvés.

Il n’appelle pas ses parties au conflit à l’IWF, cependant, selon le spécialiste Inside The Games, c’est le Roumain Nicu Vlad, 56 ans, qui a convoqué le conseil en l’absence de Mme Papandrea, ainsi que l’Australien Sam Coffa, 84 ans.

L’IWF est ébranlée depuis le début de l’année par les révélations de la chaîne allemande ARD, qui dénonçait dans un documentaire en janvier une « culture de la corruption » dans l’halterophilie mondiale destinée à masquer l’usage du dopage.

Les allégations selon lesquelles le Hongrois Tamas Ajan, 81 ans, président de l’IWF pendant 20 ans après avoir été son secrétaire général, avaient eu des « mensonges » avant d’être contraint de démissionner en avril.

Selon la chaîne allemande, jusqu’en 2017, les haltérophiles de haut niveau étaient exemptés des contrôles, et certains de ces contrôles ont été déformés en échange de pots-de-vin.

ARD a également fait état de documents indiquant que près de 4,5 millions d’euros versés à l’IWF par l’intermédiaire de l’IIC ont été transférés sur des comptes en Suisse, ajoutant que M. Ajan exerce seul.

Ces deux publications explorent la datation entre le jeu et la foi chrétienne.

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