Emmanuel Macron envoie du positif au Français pour 2023 et plaide pour « l’impératif d’unité de la nation »

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Le chef de l’Etat a présenté son sixième vœu au Français, au terme d’une année 2022 marquée par le déclenchement de la guerre en Ukraine et le retour de l’inflation. Il a défini l’entrée en vigueur de la réforme des retraites cet été.

Le Monde avec l’AFP

Temps de lecture cinq min.

C’est une culture que le Président de la République adresse ses vœux au Français pour l’année prochaine, la veille du Nouvel An. Emmanuel Macron s’est ainsi prêté pour la sixième fois à l’exercice, samedi 31 décembre, avec un message positif et « de confiance et d’unité » au Français, pour « céder à l’esprit de division » dans une année 2023 qui s’annonce douteuse économiquement, socialement et géopolitiquement.

Lors de son discours télévisé de dix-neuf minutes à 20 heures, le chef de l’Etat a déclaré : « Je ne perds jamais de vue cet impératif d’unité de la nation. (. . . ) Tout d’abord, je veux que nous vivions 2023 autant que possible. »C’est le chemin, selon lui, de la France qui lui permettra « d’avancer dans un monde si dur, dans des moments si durs ».

« Soyons fiers », a déclaré le Président de la République, notant les succès culturels et économiques qu’il a attribués au pays ces derniers mois – par exemple, le « taux de chômage à son plus bas niveau depuis quinze ans » et la « solidarité nationale financée par les contribuables », qui a permis au pays d’atténuer l’effet de la hausse des prix. « Nous voulons avoir cette fierté et cette confiance » pour faire face à l’année prochaine et aux crises en cascade, a-t-il ajouté.

Il y a un an, à la fin de son premier quinquennat, Macron a longuement parlé de la crise du Covid-19 et a prédit que 2022 serait « l’année de tous les possibles ». de la guerre sur le sol européen et des répercussions économiques du conflit.

Après être revenu sur ce tournant, Emmanuel Macron a évoqué les attributions de son mandat actuel pour permettre aux Français de s’assigner. Il a d’abord défini le principe de la réforme des retraites et réitéré sa détermination à ce qu’elle entre en vigueur « d’ici la fin de l’été 2023 ». .

« Comme je l’ai promis devant vous [lors de l’élection présidentielle], cette année sera en effet l’année de la réforme des retraites qui vise à équilibrer notre formule pour les années et les décennies à venir » et à « consolider notre système par répartition ». Formule de retraite rapide », a déclaré Macron, soulignant la « valeur du travail ».

Le chef de l’Etat a également abordé la réforme des écoles ainsi que la formation professionnelle. Puis, au sujet de la « bataille » de la transition écologique, qui est celle de la « victoire », il a promis « d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables ». énergies » parallèlement au « lancement de la structure de nouvelles centrales nucléaires ».

Sur le risque de coupures d’électricité cet hiver, « c’est entre nos mains », a déclaré Emmanuel Macron. « Si nous continuons à économiser des forces comme nous le faisons depuis quelques mois » et si « nous continuons à redémarrer nos réacteurs nucléaires comme prévu ». , nous y arriverons », a-t-il déclaré.

Le Président de la République est alors confiant qu’« en 2023 nous devrons consolider pas à pas notre indépendance énergétique, économique, sociale, industrielle, monétaire et stratégique ». Une « indépendance Français [qui] devra placer dans notre Europe son remplaçant, son complément », a-t-il plaidé en Européen convaincu.

Il a également envoyé un message de solidarité au peuple ukrainien, promettant « d’aider les Ukrainiens sans faute » dans la confrontation qui a débuté le 24 février à travers la Russie, « jusqu’à la victoire » de l’Ukraine. et une paix durable. Comptez sur la France et comptez sur l’Europe », a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron a néanmoins évoqué une clientèle sportive et culturelle pour les mois à venir, de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris à la Coupe du monde de rugby qui se tiendra en France à l’automne 2023 ou aux Jeux olympiques de 2024.

« Le président de la République a rappelé son cap, et c’est très important », a réagi peu après la secrétaire d’Etat à l’économie sociale et solidaire Marlène Schiappa sur BFM-TV. « A douze reprises, le [mot] travail est revenu, cela reste le fil rouge de ses deux quinquennats », a-t-elle poursuivi.

Emmanuel Macron a minutieusement préparé ses vœux pour son bref séjour au Fort de Brégançon entre Noël et le Nouvel An, où il a également travaillé sur le projet social et économique 2023, qui s’annonce tendu.

Dès la fin de la trêve de Noël, le gouvernement introduira les réformes sévères. Tout d’abord, Elisabeth Borne fournira le 10 janvier la commission tant attendue sur la réforme des retraites, qui prévoit, entre autres, un report de l’âge de la retraite. De 62 à 64 ou 65. S’opposant au mandat présidentiel tel qu’il leur a été donné dans les phases de concertation, les syndicats ont déjà unanimement appelé à la mobilisation, faisant craindre à l’exécutif le retour d’une étincelle sociale.

Samedi soir, leurs votes, il n’est donc pas étonnant qu’Emmanuel Macron ait pris la décision de ne pas passer aux grands points des arbitrages portés par l’exécutif en la matière. Il en va de même pour les autres réformes à venir, début 2023, celle par exemple du projet de loi sur l’immigration, dont le gouvernement a mis la touche finale avant la trêve de Noël : M. Macron ne l’a pas mentionné directement.

Comme prévu, les souhaits du Président de la République n’ont pas attiré l’aide de l’opposition. Avant même le discours du chef de l’Etat, sa rivale d’extrême droite dans la circulaire du moment de l’élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen, avait publié ses propres vœux au Français, profitant de l’occasion pour s’opposer une nouvelle fois à la politique de M. S. Il a appelé à la « mobilisation » en 2023 pour poursuivre la « vague » entamée, selon elle, les élections législatives de juin avec l’élection de 89 députés du Rassemblement national.

Après une année « difficile », due à la guerre, à une « crise de pouvoir presque sans précédent », à une « inflation mal maîtrisée » et à une « violence quasi endémique », Mme Le Pen a déclaré que la France « doit désormais avoir des dirigeants sensibles aux difficultés, des dirigeants progressistes dans leur vision et surtout attachés à l’intérêt national ».

« Ça va chauffer en janvier », a réagi sur Twitter le fondateur de la France rebelle, Jean-Luc Mélenchon, après l’émission d’Emmanuel Macron, prédisant un retour social turbulent.

Pour la députée écologiste Sandrine Rousseau, le chef de l’Etat a affiché « sans vision, sans perspective, sans plus d’empathie » ses votes. Il a ajouté dans le même réseau social: « Du petit contrôle quotidien et de la merveilleuse destruction sociale et écologique. La France mérite mieux. »

Eric Ciotti, le nouveau président du parti Les Républicains, a également jugé qu’Emmanuel Macron se prêtait à un « sixième exercice de vœux pieux, nié par l’impuissance, l’inaction et le manque de courage », estimant que « la France mérite mieux ».

« Nombre de complaisances d’un président contraint de faire appel à l’unité du FrenchArray. . . Nous laisserons passer une réforme des retraites qui nous obligera à allonger les cadres à partir de 2023 ! »

Philippe Poutou du Nouveau Parti anticapitaliste a promis que « l’unité [que M. Macron appelle], nous la ferons devant lui ». Rendez-vous dans la rue et en grève », contre la réforme des retraites, a-t-il écrit sur Twitter.

Le Monde avec l’AFP

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