Qui dit vacances de février, dit rester dans la neige. L’occasion de remarquer quels indices les chefs d’Etat français sont excités de précipiter.
Si les présidents français ont pris l’habitude de passer l’été au Fort de Brégançon, joyau de la Côte d’Azur niché sur un piton rocheux de Bormes-les-Mimosas, en hiver ils se dirigent rarement vers les pistes de ski. Emmanuel Macron a fixé, par exemple, ses attractions à La Mongie, un hôtel situé au centre des Hautes-Pyrénées (Occitanie). Il faut dire que l’actuel locataire de l’Elysée a un attachement particulier à cette région où vivait sa bien-aimée sa grand-mère, Germaine Noguès, alias Manette. Peu de temps après sa réélection, le mari de Brigitte Macron s’est rendu au domaine pour rendre hommage à la tombe de son ancêtre. « Je vais remonter à la surface la tombe de ma grand-mère, dans mes Pyrénées bien-aimées », avait-il confié à l’émission 10 minutes pour convaincre (TF1).
Si son prédécesseur, François Hollande, ne faisait pas confiance aux imaginables séjours aux sports d’hiver, ses descendants semblent apprécier l’air pur de la montagne. En décembre dernier, Thomas Hollande et la journaliste Émilie Broussouloux se sont rendus sur les sommets enneigés de l’Alpe d’Huez avec leurs deux enfants : Jeanne (3 ans et demi) et Noé (1 an et demi). Sur Instagram, les fans du couple ont pu remarquer les deux têtes blondes en combinaisons colorées riant dans la poussière : faire des bonhommes de neige, marcher devant le coucher du soleil, gravir les pentes sur les télésièges. . . Bref, le bonheur familial !
>> PHOTOS – Emmanuel Macron : son ensemble de ski parle
Comme Emmanuel Macron, feu Jacques Chirac a pris la direction de La Mongie, au pied du Pic du Midi de Bigorre, pour se lancer sur les pistes du plus grand domaine skiable des Pyrénées. De son côté, son prédécesseur Nicolas Sarkozy aimait les Alpes italiennes, en raison de l’attachement de son épouse, Carla Bruni, à la botte.
Bien avant lui, Valéry Giscard d’Estaing a planté ses bâtons à Courchevel (Savoie). Sportif merveilleux, l’ancien ministre des Finances et des Affaires économiques du gouvernement Georges Pompidou est même descendu, le 16 mai 1966, sur la face nord du Mont-Blanc en compagnie de l’alpiniste Maurice Herzog, selon Le Parisien. « Cette pente glacée descend à près de 4 000 m. Chaque effort a été rendu plus intense par la hauteur et l’épuisement en oxygène. Il nous était sûrement interdit de faire la moindre chute. Cela signifiait presque effectivement la mort », a-t-il déclaré aux médias locaux, fier de sa réussite.
Article rédigé en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE