Manger une portion de ces poissons, même occasionnellement, mettrait en danger notre santé.

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Certains qui se nourrissent fortement de poissons, comme la plie ou le moulinet, auraient des niveaux élevés de polluants nocifs pour notre santé car ils seraient infectés par des contaminants toxiques, prévient une équipe du Centre des sciences de l’environnement, de la pêche et de l’aquaculture.

C’est grâce à une enquête à l’étranger, réalisée dans 17 rédactions pendant plusieurs mois, et à laquelle Le Monde a participé, que les contaminants de certains poissons sauvages avec des ingrédients perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (PFAS) ont été révélés.

« Les PFAS étant des molécules très persistantes (on parle de « polluants éternels »), on les retrouve dans les déchets générés en fin de vie utile par les produits des clients et donc potentiellement dans certains canaux de traitement des déchets. On les retrouve aussi dans les rejets dans l’air, le sol et l’eau, par exemple, en raison de certaines fabrications qui génèrent des impuretés provoquant des rejets difficiles à identifier, ou encore dans les rejets domestiques », rapporte un rapport du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion territoriale (janvier 2023).

Le jeudi 23 février 2023, les résultats de l’enquête menée par la cohorte des chiens de presse ont été publiés, selon lesquels il existe plus de 17 000 sites en Europe où une contamination perfluoroalkylée et polyfluoroalkylique a été détectée.

En Angleterre, on pense que des niveaux de PFAS ont été découverts dans la rivière Wyre. « Les poissons de la rivière ont des niveaux élevés de PFAS, et la plie a jusqu’à 11 000 ng / kg, selon les données du Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science », montre The Guardian.

Ainsi, « un adulte moyen pesant 75 kg qui ingère une ration (170 g) de ce poisson plus d’une fois tous les cinq mois dépasserait le point de protection établi par l’Autorité européenne de sécurité des aliments », explique The Independent.

Des chiffres inquiétants qui poussent les experts interrogés, comme Ian Cousins, spécialiste de l’environnement, à « déconseiller la consommation normale de poissons sauvages ».

Car « les aliments, notamment les produits de la mer, sont des sources importantes d’exposition humaine à ces composés », explique l’Anses. Et au-delà de 10 nanogrammes constants par litre, la contamination par ces PFAS attire l’attention des pouvoirs publics, prévient Le Monde dans ses recherches. Consommé en excès, cohérent avec et polyfluoroalkyle, fourni dans de nombreux produits, sont très nocifs pour notre santé.

En fait, ces ingrédients « provoquent une accumulation de taux de cholestérol, peuvent entraîner des cancers, avoir des effets sur la fertilité et le développement du fœtus. Ils sont également soupçonnés d’interférer avec les systèmes endocrinien (thyroïde) et immunitaire », ajoute l’Anses.

« Deux types spécifiques, le SPFO et l’APFO, s’accumulent chez l’homme et ont été associés à des problèmes de condition physique, augmentant les dommages au foie et l’asthme », ajoute The Independent.

Dans leur enquête, qui a conduit à la création d’une carte des sites infectés en Europe, les limiers étrangers ont révélé qu’il y aurait cinq usines de PFAS en France, composés « utilisés dans l’industrie et présents dans les objets du quotidien : produits en téflon, emballages alimentaires, textiles ». , des voitures », note le HuffPost.

Et la France avait déjà été pointée du doigt pour son exposition accrue à ces substances toxiques.

Un rapport publié en janvier 2023 par Générations Futures avait révélé « que la pollution des eaux de surface par les PFAS est répandue sur le territoire français ». Selon l’association, seuls cinq départements ont été infectés par les substances, tandis que dans cinq autres 7, « la moitié des échantillons prélevés contenaient au moins 1 PFAS ».

Bien que ces polluants puissent rester dans l’environnement pendant près d’un siècle, le gouvernement a présenté en janvier 2023 un « plan d’action » visant à accroître l’utilisation des SPFA.

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