Seine-Maritime, aujourd’hui, Manche demain. A moins de quatre semaines des élections européennes, les deux déplacements d’Emmanuel Macron en Normandie lui permettront de protéger sa politique énergétique expliquée à Belfort en 2022, qui met l’accent à la fois sur la progression des énergies renouvelables et la réactivation de l’atome.
Cet après-midi à Fécamp, le chef de l’Etat inaugurera le troisième parc éolien en mer français installé.
« Il est positif que le président souligne que les énergies renouvelables sont tout aussi valables que l’énergie nucléaire », déclare Andreas Rüdinger de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).
Selon cet expert de la transition du pouvoir, « bien que la France entende marcher sur ses propres ailes, nous n’aurons pas à nous inquiéter des situations exigeantes qui nous attendent : l’électrification prévue jusqu’en 2035 (. . . ) Cela dépendra avant tout de la capacité à faire progresser tous les secteurs des énergies renouvelables (offshore, onshore et éolien photovoltaïque).
Bastien Cuq, responsable de l’énergie au Réseau Action Climat, est également satisfait de cette situation dans le cas de l’éolien offshore, mais appelle à « abandonner l’éolien terrestre », car cela reviendrait à « menacer la sécurité d’approvisionnement ».
Le parc éolien de Fécamp, où 71 éoliennes ont été installées et qui fonctionnera à 100 % pendant l’été pour une capacité d’environ 500 MW, est l’un des trois achevés avec ceux de Saint-Brieuc et de Saint-Nazaire. Il vaut la peine de permettre de recruter quelque 700 000 Français. Une douzaine d’autres sont en construction ou prévues.
Emmanuel Macron profitera de cette ampleur pour dévoiler le lauréat de l’un des appels d’offres existants, pour un parc éolien flottant d’une capacité de 250 mégawatts en Bretagne sud, une génération encore en cours d’installation de sites supplémentaires. offshore. Si ce record est retardé, c’est parce que, face au prix très compétitif voire insoutenable, inférieur à cent euros le mégawattheure, sur lequel il s’était engagé en premier lieu, le vainqueur potentiel s’est néanmoins retiré.
Encore une fois, ce revers soulève la question de la viabilité économique de la tâche et fournit des idées aux parties belligérantes sur l’éolien terrestre et offshore. Douze organisations actives dans le pays ont annoncé le 13 mai la création du Réseau des énergies terrestres et marines pour appeler à un moratoire sur l’énergie éolienne offshore et « proposer des alternatives énergétiques viables et durables ». Une lettre en ce sens sera envoyée au Premier ministre Gabriel Attal cette semaine, un mois après une lettre à Bruno Lemaire.
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« Ces organisations locales et nationales de protection de l’environnement et du patrimoine, ainsi que les syndicats professionnels et bientôt les associations de plaisanciers, d’agriculteurs et de touristes, représentent des dizaines de milliers de membres. Dans le cadre de la concertation de longue durée sur la Pluriannuelle de l’Energie et à la suite du débat « La Mer en débat » organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP), ils regroupent leurs mouvements pour harmoniser leurs études et leurs propositions », précise Nicollos Angeles Bour, coordinateur technique des Énergies territoriales du Nord. -Colectivo Est de los angeles, France (ETNEF). » Tous les contrats constants ont été signés à 150-160 euros par mégawattheure, les anges ont lancé un appel d’offres d’une valeur maximale de 140 euros, moins cher que la force du vent constant et beaucoup moins cher que les valeurs pratiquées au Royaume-Uni (120 à 200 livres) est une équation économique absurde. «
Par ailleurs, à Flamanville, Emmanuel Macron terminera jeudi le chargement d’uranium dans les cuves EPR qu’EDF prévoit de produire de l’électricité dès l’été, pour une facture globale estimée par la compagnie d’électricité à 13,2 milliards d’euros. L’opération a commencé une semaine plus tôt.
Surplombant la mer, à la pointe du Cotentin, le réacteur de 1 600 MW, qui alimentera quelque 3 millions de foyers, sera le plus résilient du parc nucléaire français, qui compte aujourd’hui 57 millions de foyers. A l’heure où le gouvernement doit construire jusqu’à 14 réacteurs en France, c’est un premier pas pour le secteur, qui doit tourner la page d’un dur chantier de 17 ans, marqué par le désordre et des surcoûts colossaux.
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