De grands espoirs sont placés dans les SMR (Small Modular Reactors), qui sont disponibles en différentes puissances, de 1-10 MW (micro) à 300 MW (macro). Si nécessaire, ils ne pourront que produire, sans émissions de carbone. Ainsi, la chaleur qui alimente les processus commerciaux, leur permettant de réduire les émissions de CO2. Sa taille, ses processus de production, sa capacité à être transportable. . . Ils contrastent avec les réacteurs construits jusqu’à présent, où la course à la grandeur est à l’ordre du jour. Les économies d’échelle des PRM reposent sur leur construction en masse, un capital réduit qui est immobilisé pendant une courte période.
Mais, d’ici 2024, aucun SMR ne sera produit en série : il existe 98 modèles, selon l’agence atomique de l’OCDE, dont 63 sont en développement actif, dont 56 sont bien documentés. Les 35 autres sont (déjà) au chômage, abandonnés ou en attente faute de ressources monétaires ou de résultats décevants. Malheureusement, ce sont la Russie et la Chine qui ont les premières semences SMR en service. Ces derniers testent un SMR dans des conditions réelles, pour une utilisation à long terme : pour produire de la chaleur pour des procédés commerciaux (et l’intégrer à ceux-ci) ou pour mettre à niveau des moteurs diesel à distance. Poteaux (mines) pour l’énergie électrique ou la cogénération. On pense aussi aux PRM pour la propulsion maritime ou placés sur les navires pour alimenter en électricité des avant-postes éloignés.
Sur les cinq6 PRM actifs et documentés examinés par l’OCDE, cinq sont en structure ou déjà opérationnels. Pour être approuvé, un PRM devra traiter avec les organismes de réglementation des pays où il est le plus susceptible d’être situé pour tenir compte des perspectives d’avenir. les différences dans les besoins de protection (ce qui complique le passage en série). Ainsi, 1 cinq concepts de PRM sont développés aux États-Unis, 3 au Canada, 16 en Europe (dont 7 en France), quatre en Chine et 2 au Japon. Il y a 20 PRM en phase de préapprobation, cinq ont des demandes de permis en attente, 1 a vu sa conception approuvée, quatre ont obtenu leur permis de structure et 3 leur permis d’exploitation.
Ne pensez pas qu’un PRM se retrouve (nécessairement) sur un site nucléaire classé, comme c’est le cas aujourd’hui. Nous pourrons le positionner (en veillant à sa protection et à celle de la population, qui serait éventuellement dense dans ces positions) là où il y a des centrales électriques traditionnelles (avec le concept de les éteindre) pour profiter de la connexion au réseau. Les sites industriels sont également la cible lorsqu’il s’agit de SMR pour produire de la chaleur.
Les États-Unis ont le plus grand nombre de sites pour accueillir des PRM (20 intentions supplémentaires). Il est suivi par le Canada, la Russie et la République tchèque. Il y a aussi des groupes de réflexion, ce qui montre l’importance du soutien gouvernemental. Enfin, il y a les sites Internet. de des marques elles-mêmes. La petite longueur des SMR, moins difficiles à construire, est leur point fort. Cela s’applique à votre protection avec des systèmes qui n’ont pas besoin d’une source d’alimentation externe pour les refroidir dans une situation de coup du sort.
Les PRM dépendent des partenariats public-privé pour leur financement. L’investissement public intervient au moment de la
On est loin du style français (étatique) de renouvellement nucléaire, qui repose sur la durée et les gros investissements. Aucun acteur commercial personnel ne peut plus prendre un tel risque (pour cette raison, EDF a été absorbé par l’État). ), cependant, il reste impératif pour la production de masse d’électricité aux côtés des énergies renouvelables, trop intermittentes pour se maintenir.
La moitié des PRM utilisent du combustible avec une teneur maximale en uranium faiblement enrichi, entre 5 et 20 % (pour 29 concepts). Une vingtaine ne voudront que cinq pour cent (le taux des réacteurs existants). 7 Les concepts exigent même l’enrichissement de l’uranium. La plupart d’entre eux sont refroidis par du gaz, des sels fondus et de l’eau sous pression. Ils sont également découverts avec des neutrons rapides (dans le cas de l’uranium végétal), pour permettre une utilisation beaucoup plus complexe du combustible avec beaucoup moins de déchets.
Il existe de nombreux nouveaux types de combustibles qui voudront être qualifiés en plus du concept de PRM qui les concerne (à l’exception des PRM refroidis à l’eau qui peuvent être encouragés par des combustibles connus provenant de réacteurs existants). La commande prend en compte le contrôle des déchets. Leur objectif est de réutiliser le combustible usé pour lui donner plusieurs vies, jusqu’au volume produit, qui va dans les couches géologiques profondes.
Le déploiement de PRM à l’échelle commerciale en plus des centrales existantes n’aura pas lieu avant 2040 et les PRM à neutrons rapides nécessiteront 10 ans. La prolongation des réacteurs existants de 20 ans pour combler le trou et la structure des nouvelles centrales EPR2 n’est pas une question de sens inhabituel, loin de toute idéologie pour ou contre laquelle il n’a plus sa position.
______
Pour en savoir plus
Panneau de commande des petits réacteurs modulaires de l’AEN : deuxième édition, OCDE, février 2024
Dernière étape : Vérifiez votre inscription dans l’e-mail que vous avez reçu.
N’oubliez pas votre dossier spam.
Un e-mail a été envoyé avec votre identifiant.
Sujets lus avec la plus grande fréquence
|
Sujets abordés