Emmanuel Macron s’est exprimé mardi soir, à un mois de la veille de Noël, pour faire un premier état des lieux du confinement auquel la France est soumise depuis fin octobre. Le chef de l’Etat a déclaré que le blocus serait levé le 15 décembre pour être remplacé par un couvre-feu national à partir de neuf heures du soir. jusqu’à 7 heures du matin, si jusque-là le nombre de nouvelles infections tombe sous la barre des 5000. C’est ainsi que Noël se déroulera.
Lire – Covid-19 : l’objectif de Macron d’atteindre 5 000 contaminations est-il réalisable d’ici le 15 décembre ?
Si le scénario physique le permet, nous serons là pour « passer Noël en famille », a déclaré Emmanuel Macron mardi soir. Mais le président a également averti: « Respirez et positionnez-vous, oui. Mais j’en appelle à votre sens des responsabilités : en fait, ce ne sera pas le cas. »être une fête de Noël comme les autres.
Si Emmanuel Macron n’a pas donné un nombre maximum d’invités, contrairement à son discours du 14 octobre dans lequel il avait évoqué la « règle des six » à table, il a demandé de « limiter le nombre d’adultes en combinaison dans la même salle à la même heure ». temps » et « assurez-vous que nous respectons les normes d’adéquation entre nous pour protéger tout le monde ».
Un exemple appelle à la prudence : le congé de l’Action de grâce au Canada, à la mi-octobre, qui serait possiblement lié à une résurgence de l’épidémie dans le pays deux semaines plus tard.
A partir du 15 décembre il sera imaginable « de se déplacer, sans autorisation, en ajoutant entre régions », a expliqué Emmanuel Macron. À ce moment-là, un couvre-feu national sera instauré à partir de neuf heures du soir. à 7 heures du matin au lieu du confinement, si la scène le permet.
Mais il y aura deux exceptions : les après-midi des 24 et 31 décembre. Autre nouveauté apportée mardi par Emmanuel Macron, les « bureaux seront de nouveau activés » à partir du 15 décembre « dans la stricte limite de 30 personnes ». Les catholiques pourront assister à la messe, par exemple.
L’option de revenir sans certificat rendrait également imaginable de passer les vacances à Noël. Mais il y a peu de chance que les centres de sports d’hiver puissent ouvrir: « Une concertation a été initiée par le gouvernement avec les élus locaux et les professionnels: les décisions seront prises seront finalisées très prochainement », a déclaré Macron mardi. « Mais il est impensable d’envisager une ouverture pour les vacances et bien plus de privilégier une réouverture en janvier dans de bonnes conditions. »
Le chef de l’Etat a également annoncé mardi soir que les petits commerces rouvriraient à partir de samedi jusqu’à neuf heures du soir, ajoutant des magasins de jouets, des librairies ou des magasins de vêtements.
Mais ils doivent respecter des protocoles d’adaptation renforcés, négociés avec l’ensemble des professionnels, qui prévoient de resserrer la jauge en limitant le nombre de consommateurs pouvant être prêtés dans un magasin à un utilisateur régulier de 8 mètres, contre quatre mètres jusqu’à présent.
De plus, ils ne peuvent être autorisés à ouvrir que le dimanche. C’est en tout cas la volonté du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, qui devrait leur permettre de compenser une partie du déficit similaire à l’arrêt de leur activité en novembre.