Nouveau Premier ministre : Lucie Castets met en avant sa mission et fait pression sur Emmanuel Macron pour qu’il soit nommé à Matignon

Avec les Jeux Olympiques de Paris terminés et, avec eux, la trêve politique souhaitée par Emmanuel Macron, la gauche entend reprendre la confrontation avec le Président de la République pour nommer Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire, à Matignon (NFP) arrivée en tête des législatives avec 193 députés.

Estimant que personne ne disposait de majorité, le chef de l’Etat a rejeté l’appel du haut responsable et a demandé aux partis de s’entendre pour créer une large coalition qui n’est pas encore constituée.

Après plusieurs tournées, Lucie Castets a écrit une lettre aux députés et sénateurs des « groupes républicains » pour leur promettre une « place renouvelée » devant l’exécutif et leur proposer ses « cinq grandes priorités » s’il devient Premier ministre. « J’ai exprimé une grande attente de changement », écrit Lucie Castets dans cette lettre cosignée par les sept dirigeants des groupes parlementaires de gauche, qui doivent « prendre en compte toutes les implications de cette élection ». et « convaincre au-delà des rangs du NFP de construire des majorités parlementaires ».

Castets propose un « changement de pratiques » au sein du Parlement, pour « faire évoluer les textes au sens antérieur », des débats plus importants pour « répartir les responsabilités » et plus de « partage de l’ordre du jour » avec l’exécutif. Un gouvernement Castets entamerait ainsi des « discussions approfondies avec les groupes parlementaires républicains » « dès sa nomination », comme on le perçoit sans le RN.

Ces travaux, qui rassembleraient syndicats industriels, associations d’élus locaux et « société civile organisée », porteraient sur « le budget à l’horizon 2025 » et « un programme de travail du gouvernement pour les mois à venir ». cinq grandes priorités : « pouvoir d’achat et justice sociale » (y compris l’augmentation du salaire minimum et l’abrogation de la réforme des retraites), « la bifurcation écologique », l’éducation, le « service public de remise en forme » et « une fiscalité équitable ».

Le PFN assumera également certaines dépenses « interrompues par dissolution », en ajoutant « fin de vie ».   « .

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