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Parfums, montres, voitures ou œuvres d’art, pour fêter ses 30 ans sur le site de Bercy, le ministère de l’Économie et des finances a organisé ce jeudi 14 novembre une vente aux enchères. Un événement qui a attiré plus d’un millier de personnes sur place, et presque autant en ligne. Au total, ce sont plus de 500.000 euros qui ont été réunis et iront directement dans les caisses de l’État (516.892 avec taxe domaniale). Une longue file d’attente composée d’une bonne part de professionnels et d’habitués des ventes aux enchères s’était formée à l’entrée du vaste complexe vers 9 heures du matin, pour un événement qui s’adressait aussi au personnel du ministère.
Dans le détail, la vente aux enchères a compté 197 acheteurs particuliers, pour 19 acheteurs professionnels. Parmi les 433 lots proposés, on pouvait compter un vélo Johnny Loco vendu 260 euros, un sac Dior cédé à 700 euros ou des fauteuils Le Corbusier dont le lot est parti pour 4.200 euros. Beaucoup de ces lots étaient mis à prix pour quelques dizaines d’euros, dans le cadre d’une vente qui se voulait populaire. Les curieux ou amateurs pouvaient jeter leur dévolu sur un lot de 30 pierres précieuses et semi-précieuses à 10 euros, comme sur une montre Rolex Daytona à 6.000 euros. « Les mises à prix totalisent 250.000 euros et les ventes pourraient atteindre 350.000 à 400.000 euros », avait déclaré le directeur de la direction nationale d’interventions domaniales (DNID), Alain Caumeil, à quelques journalistes avant la première adjudication.
>> Lire aussi – Voiture « go fast », instruments… Bercy organise sa vente aux enchères
La DNID, dont les 13 antennes locales organisent des ventes toutes les quatre à six semaines en France métropolitaine, vend à 70% des biens d’occasion (« réformés » selon le vocable officiel) de l’État, des collectivités ou des organismes publics. Les Armées en sont le principal pourvoyeur, avec 20% du total. Sur les 59.000 biens vendus chaque année par la DNID, le reste provient essentiellement des confiscations judiciaires ou des saisies des douanes, de 4.800 véhicules abandonnés chaque année en fourrière et pour 2% d’objets trouvés non réclamés pendant un an. Dans ce dernier cas, il s’agit notamment de « touristes qui oublient leurs objets achetés à Roissy ou dans d’autres aéroports », selon M. Caumeil.
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