Le traitement infligé à Julian Assange met sa vie « en danger »

Bien qu’il soit difficile de prédire avec certitude l’évolution précise de ces symptômes, ceux-ci peuvent rapidement se transformer en une situation mettant la vie en danger, impliquant un arrêt cardiaque ou une dépression nerveuse.

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Dans un communiqué, Nils Melzer a exprimé son inquiétude face à la détérioration continue de la santé de Julian Assange depuis son arrestation et sa détention au début de cette année, affirmant que sa vie était désormais en danger.

À moins que le Royaume-Uni ne change d’urgence de cap et n’améliore sa situation inhumaine, l’exposition continue de M. Assange à l’arbitraire et aux violations de ses droits pourrait bientôt lui coûter la vie.

M. Melzer a précisé à l’AFP que son inquiétude actuelle était liée à de nouvelles informations médicales transmises par plusieurs sources fiables affirmant que la santé de M. Assange est entrée dans un cercle vicieux d’anxiété, de stress et d’impuissance, typique des personnes exposées à un isolement prolongé et à un arbitraire constant.

Cet expert indépendant de l’ONU et professeur de droit international avait rendu visite en mai, accompagné de médecins, au fondateur australien de WikiLeaks dans sa prison londonienne, un mois après son arrestation par la police britannique à l’ambassade de l’Équateur.

À la suite de cette visite, M. Melzer avait affirmé que Julian Assange avait été victime de maux physiques et présentait tous les symptômes typiques d’une exposition prolongée à la torture psychologique, une anxiété chronique et des traumatismes psychologiques intenses.

M. Assange continue d’être détenu dans des conditions d’oppression et d’isolement et de surveillance, non justifiées par son statut de détenu, a relevé vendredi le rapporteur.

Le 21 octobre, l’Australien de 48 ans est apparu désorienté au cours de sa première apparition en public en six mois, bredouillant pendant une audience à Londres et semblant avoir des difficultés à se rappeler sa date de naissance. À la fin de l’audience, il avait déclaré ne pas savoir ce qui s’était passé et s’était plaint de ses conditions de détention à la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh.

En 2012, Julian Assange, qui faisait l’objet de poursuites en Suède pour viol, s’était réfugié à l’ambassade de l’Équateur à Londres pour éviter d’être extradé vers la Suède ou vers les États-Unis, en raison de la diffusion de documents secrets américains par son site Internet.

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