Un mois après avoir débarqué, le 11 octobre dernier, son directeur général Thierry Bolloré, Renault resserre ses recherches pour trouver son futur patron.
Jean-Dominique Senard, le président du Losange, Brigitte Lemercier, la chasseuse de têtes, et les membres du comité des nominations, dont Martin Vial, qui représente lÉtat actionnaire, avaient dressé un portrait-robot ambitieux.
Pour eux, le directeur général idéal est un professionnel du secteur, ayant fait carrière chez les constructeurs automobiles ; charismatique pour relancer la dynamique dans un groupe bouleversé par laffaire Ghosn qui a éclaté il y a un an ; diplomate pour naviguer dans le jeu de contraintes créées par la présence au capital de lÉtat français et par la complexité de lalliance avec Nissan quil faut réparer ; solide pour affronter la tempête de marché qui vient et tenir la barre dun groupe dont les indicateurs économiques (cours, cash-flow, chiffre daffaires) ont viré au rouge ; jeune, pour avoir le temps devant
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 77% à découvrir.
PREMIUMAbonnez-vous pour 1 seulement