Posté le 12/07/2023 à 19h30
Le 17 avril, son accord avec les Français, Emmanuel Macron s’était donné « cent jours d’apaisement » et « d’action » pour tourner la page de la réforme des retraites et ouvrir une nouvelle faillite dès son quinquennat, accusant Elisabeth Borne de fournir les grands axes – qu’il a esquissés le 26 avril – avec un « premier bilan » le « 14 juillet ». Cent jours ? La référence, intentionnelle ou maladroite, à la dernière période du règne de Napoléon Ier, est un jalon ; du moins à ce moment-là parce que nous n’avons pas fait beaucoup de progrès depuis lors. « Ces cent jours ont été sans doute et surtout le temps qu’Emmanuel Macron s’était donné et à son premier ministre pour repérer un moment de vent, relativise Bernard Dolez, professeur de science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il avait fait de même après sa réélection en 2022. C’était déjà pour lui une consultation de report, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Cent jours, c’est aussi, sous la Ve République, la durée de l’état de grâce plus ou moins accordé au président de la République nouvellement élu. Réélu, c’est très différent. En l’occurrence, un an et cent jours plus tard, ce quinquennat se révèle toujours à la recherche d’un avenir.
Le remaniement arrive : M. Pape Ndiaye servira de fusible.
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