Originaire de Sandiambougou dans l’entourage de Kita, marié et père de 10 enfants, quatre garçons totalisant 6 filles, Brehima Sissoko nous accueille souriante avec le téléphone à la main droite, vêtue d’un pantalon noir et d’une chemise multicolore à manches courtes, dans la cour du Fort de Médina devant la porte de la salle d’orientation sous l’arbre. « Bienvenue! » ce message pour nous est la vie de Guide Sissoko, en 29 ans de service à tous les visiteurs de ce poste historique dans le village de Kayes.
Avant de nous intéresser à ce qu’il allait nous montrer, notre intérêt était concentré sur ce qui pourrait être l’aventure de ce père du temple.
Brehima est un produit de l’École nationale des postes et télécommunications. En plus de cette prestigieuse école de Djicoroni Para, M. Sissoko a étudié l’anglais à l’Université de Monrovia au Libéria, car en tant que top ressortissants de la 1ère région, il a également joué avec le concept de chercher la chance à l’étranger, d’avoir le Visa pour les USA. Cependant, son aventure au Libéria ne sera pas facile. Où il a survécu à la guerre civile dans ce pays et s’est réfugié dans un camp à Lagos puis en Guinée Conakry. En 1991, il retourne à Bamako et commence une formation d’instructeur contractuel en 1er cycle pendant 7 ans et en cycle actuel en tant que professeur d’anglais, d’histoire et de géographie, de dessin et de musique. Direction de la Culture, puis à la Mission Culturelle de Kayes où il a commencé ses peintures en tant que guide. Sa base sera le site du Fort de la Médina, un site du patrimoine national dans la ville de Hawa Dembaya, située à 12 km de Kayes.
Le Fort de Médina, témoignage des méfaits de Français colonisation !
Lors d’une visite d’une journée, le 26 décembre 2022, M. Sissoko, en sa qualité de Guide, a d’abord cherché à faire un rapport, une présentation détaillée du site. Puis, il nous conduit au premier monument au Mali construit par le général Faidherbe en 1863. De là, ses explications nous ont fait savoir que la capitale du royaume Khasso a été fondée en 1826 par Hawa Demba Diallo. A cette époque à la demande du roi, la première mosquée fut construite par l’intermédiaire d’un marabout mauritanien et il donna l’appel de Médine à ce peuple rappelant Médine en Arabie Saoudite avant l’arrivée de la Français et des troupes de Cheick Oumar Tall. Ce village est un centre publicitaire florissant, ce qui explique les modes de vie de certaines Français missions industrielles et wolof avant la structure du fort. En 1855, le gouverneur Français, le général Louis Faidherbe, construit le fort dont le premier commandant Paul Holle. C’est à travers cette structure que la profession coloniale du Soudan a commencé.
Ce patrimoine national comporte d’autres subdivisions, à savoir : l’otage créé en 1870 et réhabilité grâce à Français coopération en mars 1997, le dispensaire, la première gare, le marché aux esclaves, la cantine des officiers, la lingerie, la poudre à canon, le criminelArray. .
Le fort s’ouvre sur la rivière par une porte appelée en langue Khassonke « Dadiago », qui signifie la porte du malheur. Par cette porte, Français fantassins débarquèrent en envoyant la source d’armements et d’autres appareils au Fort. Cette cargaison ramène les esclaves pour une aventure sans retour en arrière. Pendant ces jours de départ, nous dira le Guide, les hommes, les femmes et leurs jeunes séparés dans la tristesse générale, les larmes aux yeux. A l’intérieur de la cour, se trouve le tombeau de Marie Duranthon, première métisse du Mali, fille de Fernand Duranthon et de Sadioba Diallo, décédée le jour de la libération du Fort.
Bréhima Sissoko, une carrière jetée dans l’herbe par jalousie !
Malgré son âge complexe, Brehima persiste et se souvient encore du jour où il a été expulsé de sa tâche. Plutôt les propos du maire de la commune de Hawa Dembaya (Médina) qui l’a démis de ses fonctions à cause de la jalousie de deux habitants. contrôlé pour faire une fausse accusation à ce maire, d’avoir tenu une assemblée politique dans la cour du Fort. Selon lui, deux ans plus tard, ce même élu, apprenant la tromperie de ces habitants, regrettait son acte. , tout en évoquant que depuis le départ de ce culte père du temple rien n’a fonctionné au sein de ce site historique. C’est à cause de l’explication indéniable de la raison pour laquelle Brehima incarne la réminiscence du Fort, dont aucun détail ne lui échappe. Leur combat est de matérialiser cette sagesse pour obtenir des avantages de la nouvelle génération. Aujourd’hui, ce consultant expérimenté s’affaire à éduquer des dizaines de jeunes pour garder le flambeau allumé.
M. Sissoko, après 29 ans de service au pays, n’a presque rien obtenu en termes de reconnaissance nationale. Bien qu’il l’admette lui-même, seuls de petits gestes à son égard dans la composante de la bonne volonté lui permettent de ne pas mourir de faim. Cependant, son amour pour le site du Fort est inégalé. A ce niveau, il est proposé chaque jour d’accueillir les visiteurs pour partager leur sagesse sur ce site et d’autres (le premier centre hydroélectrique de Fellou et le tombeau de Mali Sadio à Bafoulabé).
Avant de prendre sa retraite, Sissoko attend au moins une médaille de popularité de la part des autorités maliennes.
Par Fatoumata Coulibaly
Ces formations ont lieu de 17 h à 20 h. M. en Bamako. Tel: 26 03 34 ou 20 22 07 07. Courriel : [email protected]
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