Tunisie : Sihem Nemsia explique les objectifs de la loi de finances 2023

Les grands axes de la loi de finances 2023 portent sur la capacité de l’Etat à valoriser ses ressources fiscales et à financer le budget, sans surcharger les opérateurs économiques. C’est ce qu’a indiqué mardi 10 janvier 2023, par l’intermédiaire de la ministre des Finances, Sihem Nemsia, la Conférence nationale des ministres sur les dispositions de la loi de finances de 2023, organisée dans la Cité de la culture.

Il s’agit également de construire une formule fiscale juste et transparente qui contribue à stimuler l’investissement personnel et à créer une économie durable et mondiale pour assurer une vision transparente à moyen terme pour les acteurs économiques, a-t-il poursuivi.

Dans son volet économique, « la loi de finances 2023 a inclus plusieurs mesures qui visent à aider les entreprises, à maintenir leur pérennité, leur restructuration et à améliorer leur liquidité », a-t-il ajouté.

Quant à l’aspect social de la LF 2023, il s’agit d’aborder le rôle de l’État dans l’encadrement des catégories à revenus limités, l’intégration monétaire des catégories sociales aux revenus anormaux et la consolidation des bases de la solidarité nationale entre les autres catégories sociales.

Selon le ministre, malgré les difficultés que traverse le pays à l’extérieur et au niveau national, la loi de finances 2023 entend poursuivre la mise en œuvre du programme de réformes primaires annoncé par le gouvernement.

On se souviendra du scénario existant qui caractérise le pays, qui est impacté par les transformations et les ajustements externes et nationaux qui comportent de nombreux dangers, en termes d’équilibres monétaires, ce qui nécessite des efforts plus importants et plus avancés.

L’objectif est donc d’offrir des facilités aux citoyens, de maintenir le tissu économique, de créer des emplois, d’ouvrir la clientèle aux jeunes, d’assurer leur intégration pro et monétaire.

Il s’agit aussi de gagner la confiance du citoyen et de l’investisseur, de préserver la politique de production et de sécuriser la source du marché.

Le ministre a noté que les années à venir imposeront plusieurs défis, notamment en ce qui concerne les effets des crises économiques, monétaires et sociales résultant de la guerre en Ukraine, et leurs effets sur les cycles de production et les circuits de commercialisation, ainsi que sur la construction exagérée. l’augmentation des coûts de divers produits ajoutant du pétrole et des produits fondamentaux.

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