Les sites industriels sont à la recherche d’investisseurs français ou étrangers. C’est en quelque sorte ce qu’a annoncé le gouvernement mardi en dévoilant une liste de 55 sites « clés en main ». Ils sont destinés à espacer les usines ou d’autres activités économiques. Ces terres, connues sous le nom de France, seront disponibles jusqu’en 2030. Cinq d’entre elles seront disponibles dès 2024.
Les sites soumis aux marques cette année sont situés à Alixan (Drôme), Alloinay (Deux-Sèvres), Arles (Bouches-du-Rhône), Béziers (Hérault) et Etrechet en Indre, a précisé le ministre de l’Industrie et de la Transition écologique, Roland. Lescure et Christophe Béchu.
Le terrain disponible a une superficie comprise entre 3 et 340 hectares, pour accueillir tous les projets : de la PME à la gigafactorie. Au total, cela représente 3 500 hectares de domaine de surface. Tous ces sites seront présentés à des entreprises françaises ou étrangères souhaitant s’implanter temporairement en France ou à l’étranger. Les procédures rapides permettront une mise en œuvre en neuf mois environ, alors que la construction d’une usine nécessite environ un an et demi.
Cette variété de 55 sites s’accompagne d’un budget de 450 millions d’euros pour raccorder le terrain à l’eau, à l’électricité et au gaz, le décontaminer et démolir les installations existantes. Nous ne savons toujours pas qui occupera ces terres : les centres de connaissances, ou les usines de batteries, etc. Mais cette annonce s’inscrit dans la lignée des déclarations d’Emmanuel Macron il y a un an. Le chef de l’Etat a déclaré que son objectif était de « réindustrialiser la France », en simplifiant et en fluidifiant les procédures.